Moi qui pensais que Le Remède Mortel avait conclu définitivement l’ère des dystopies adolescentes… Mais les studios hollywoodiens aiment le fric et adapter la littérature jeunesse en long, en large… et en travers surtout ! The Darkest Minds aurait pu déroger à la règle. Les quinze premières minutes du film étaient d’ailleurs très bien ! Mais le fameux cahier des charges en a voulu autrement.
Si je devais retenir un point positif (parmi d’autres, que je vous exposerai après), c’est que cette adaptation m’a donné envie de lire la saga écrite par Alexandra Bracken. En effet, l’univers et les personnages dépeints dans le film (certains d’entre eux, du moins) sont intéressants et auraient d’ailleurs mérité d’être approfondis. Mais bon, Hollywood doit sûrement encore penser que ce n’est pas ça qui intéresse le grand public.
Eh bien, mesdames et messieurs les producteurs, vous avez tort ! En tant que spectateur (cinéphile ou non), j’ai envie de voir des histoires bien écrites et mises en scène prendre vie sur grand écran. En d’autres termes, j’ai envie de voir un scénario (qui évite les clichés, si possible) et un montage qui soient fluides. Le montage est effectivement une catastrophe dans ce film : tout s’enchaîne à la va-vite et l’incompréhension règne la plupart du temps. Sans parler de la réalisation dont il n’y a rien à retenir et du mauvais jeu des acteurs (avec des rôles écrits comme les pieds, peut-on vraiment les blâmer ?). Cela dit, ça m’a fait plaisir de revoir Mandy Moore sur grand écran.
(J’allais oublier les fameux clips show à la MTV, mais ce n’est pas la peine de s’y attarder.)
Pour en revenir à ce que j’ai aimé, il s’agit de passages dans le film qui m’ont fait rentrer dedans, ne serait-ce qu’une minute seulement :
- Le premier quart d’heure est, comme je le disais précédemment, génial et met bien en place le concept et l’intrigue.
- L’entraînement de Ruby avec Clancy Cray est intéressant à regarder et le duo fonctionne bien.
- Le combat final est prenant également (les effets spéciaux sont d’ailleurs convaincants durant ce passage).
- La fin chez la Ligue et l’adieu entre Ruby et Liam (avec la chanson de Birdy en fond sonore, que j’adore pour ma part) m’a tout autant happé.
Donc, non, tout n’est pas à jeter dans Darkest Minds. Mais vu le flop critique et public, la suite sur grand écran ne verra certainement pas le jour. Et de mon côté, je préfère (re)découvrir la saga au format papier !