Avec The Dark Knight Rises, Christopher Nolan conclue bien la trilogie Batman, entamée en 2005. Pourquoi bien, seulement ? Disons que j’avais tellement aimé The Dark Knight que je m’attendais à une suite du même acabit. Cela dit, le film reste bon dans l’ensemble, malgré certains points négatifs.
Déjà, la voix de Bane en VF est une pure catastrophe, ce qui l’empêche ainsi d’être un méchant bien terrifiant. Mélangez ça avec les répliques qu’on lui a refourgué et ça donne des scènes involontairement drôles. Néanmoins, Tom Hardy est vraiment méconnaissable dans ce rôle (physiquement, j’entends). Ensuite, le film est assez lent à démarrer et tire sur quelques longueurs, à certains moments. Enfin, les dialogues pompeux rendent parfois l’histoire incompréhensible. Sans oublier la crédibilité, qui n’est pas toujours de mise (mais c’est moins flagrant que dans le dernier Spider-Man, par exemple).
Pour les points positifs, il y a d’abord Anne Hathaway. Beaucoup s’étaient moqués d’elle et pensaient qu’elle ne serait pas à la hauteur… Eh bien, Nolan a très bien choisi sa Catwoman. Hathaway livre une excellente performance, en plus d’être très sexy. C’est, d’ailleurs, pour elle que je suis allé voir ce film (entre autres). Bien sûr, les autres acteurs ont, encore une fois, été bien choisis : Christian Bale, Joseph Gordon-Levitt, Marion Cotillard (même si elle est sous-exploitée ici). Les courses-poursuites et les combats font également la force de ce Dark Knight Rises. Tandis que les nombreux twists finaux font bien leur effet, tant ils sont inattendus. Pour finir, Batman reste Batman, soit un héros ultra-charismatique, et forme un excellent duo avec Catwoman.
En conclusion, le film parvient à remplir son contrat de blockbuster, tout en restant dans la lignée des volets précédents : sombre et dramatique.