[CINÉMA] The Danish Girl

The Danish Girl

Autre film en lice aux Oscars 2016 : le biopic/drame Danish Girl, nouveau-né du réalisateur très prisé de l’Académie, Tom Hooper. Un réalisateur que je n’affectionne pas particulièrement, ayant été refroidi par ses derniers travaux en date, Le Discours d’un Roi et Les Misérables. Mais le postulat de Danish Girl me plaisait et je suis donc allé le voir les yeux fermés !

Malgré que ce nouveau film crie « oscars » tout du long, on doit quand même reconnaître ses qualités, à commencer par l’interprétation générale du casting. Car il s’agit bel et bien d’un « film d’acteurs ». J’ai donc beau être agacé par les mimiques faciales d’Eddie Redmayne (bien que ça apporte une plus-value intéressante à son jeu), je dois reconnaître que c’est un grand acteur. Il m’avait déjà séduit respectivement dans My Week With Marilyn et Les Misérables, puis laissé bouche bée dans Une Merveilleuse Histoire Du Temps. Et même s’il a tardé à me séduire en tant que Einar Wegener/Lili Elbe, le bilan le concernant est positif, une fois encore.
Pour parler vite fait de sa partenaire à l’écran, Alicia Vikander, je n’ai pas vraiment été convaincu. Dans le sens où c’est lassant de voir les actrices jouer les femmes dévouées à leurs époux, dans des films hollywoodiens de ce genre. Même si, là, elle accepte difficilement la décision de son mari. Vikander n’échappe pas à la règle, malheureusement. Pourtant, elle a su être pertinente durant la première partie du film, son personnage semblant avoir un fort caractère. Après, je ne connais pas encore bien cette actrice, donc à voir ce qu’elle vaut ailleurs…

Concernant le scénario, malgré cette forte tendance à être manichéen, j’ai cependant trouvé que le film était sur la retenue, de ce côté-là. On n’a donc pas ces inévitables scènes où on veut sans cesse pleurer pour le héros (à part une qui est assez dure). Après, forcément, l’histoire a lieu dans un contexte socio-historique où les autres genres sexuels n’étaient pas encore bien acceptés, ce qui en fait donc un argument de plus pour être un film oscarisable.

J’ai, en outre, beaucoup apprécié la mise en scène et le maquillage faits autour du rôle de Redmayne. Ainsi, Hooper met divinement en avant la féminité de sa tête d’affiche, que ce soit physiquement (les traits de son visage, sa démarche) que « psychiquement » (le fait que Einar Wegener ait toujours eu un côté féminin prononcé).

En conclusion, The Danish Girl nous séduit par son plus bel appareil (sans mauvais jeu de mots !), en s’inscrivant dans une mouvance pudique qui n’est pas de trop. Eddie Redmayne, quant à lui, mérite sa seconde nomination consécutive aux Oscars, c’est certain. Car, comme je le disais précédemment, le film de Tom Hooper est un véritable « film d’acteurs ».

Une des sorties du mois de janvier à ne pas manquer !

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