Je pense qu’il faut être arrivé à sa fin pour comprendre le véritable postulat de The Congress.
Pour moi, ce film s’apparente à de la science-fiction 2.0 : à la place du classique « ils désertèrent la terre pour aller vivre ailleurs », les personnages désertent cette fois notre monde (celui où l’Homme est en chair et en os) pour aller vivre dans un monde en cartoon teinté de fantaisie. Là-bas, la maladie n’existe pas et où l’on peut prendre l’apparence de sa personnalité favorite (Michael Jackson, Elizabeth I…).
Si j’ai bien aimé la première partie, présentée comme un film classique comme on en voit tout le temps, j’ai eu plus de mal avec la partie « dessin-animé ». Non pas à cause des dessins en eux-mêmes, mais plus parce que le scénario part dans tous les sens.
Et, comme je le disais au départ, c’est vraiment à la fin qu’on comprend tout le sens du film : à la fois c’est une version « caricaturée » de la carrière de Robin Wright (qui n’a plus vraiment été sous les projecteurs depuis son rôle dans Forrest Gump, plus par choix que par hasard) et un regard lucide sur ce que le septième art et le monde pourraient devenir, d’ici de nombreuses années (ces deux dernières idées étant basées sur notre réalité actuelle).
Quant à l’actrice principale, elle interprète bien son propre rôle, entourée par des partenaires tout aussi convaincants et expressifs dans leurs versions cartoons.
Un film original, mais imparfait.