Trois ans après avoir disparu de la circulation, Guy revient parmi les siens. Mais son retour ne ravit pas tout le monde, à commencer par son frère Beagle, qui lui reproche d’avoir abandonné leur mère mourante. De même que son ex Stephanie, qu’il avait demandé en mariage avant de s’en aller subitement. Son père, Easy, retrouve Marg, une ancienne connaissance, à la brocante locale, tandis que Beagle fait la connaissance de la petite fille de cette dernière, Georgia, atteinte d’une maladie incurable. Dans la vie de ces personnes, des histoires d’amour s’entremêlent, sans être forcément menées à terme…
The Cake Eaters n’a que l’ambition de nous soutirer des larmes à travers des scènes impertinentes et des personnages sans relief incarnés par des acteurs fades, malgré quelques moments forts. Kristen Stewart aurait pu là tenir LE rôle qui l’aurait définitivement placée au panthéon des jeunes actrices prometteuses, mais il semblerait qu’on soit désormais loin du magistral Speak et de cette ado torturée qui souffrait en silence. Il y a évidemment un réel effort dans The Cake Eaters, mais cette voix morne et d’une timidité affligeante insupporte et nous pousse à penser que jamais elle n’évoluera. Ce qui est bien dommage. On est donc heureux lorsqu’elle ose enfin élever un tantinet la voix, même si ça ne dure que deux secondes. Ne comptons pas sur les autres acteurs (excepté Aaron Stanford) pour embellir et ainsi donner un peu de vie à cette histoire, qui sent le soap tout droit sorti de M6 (ou France 3 à la rigueur).
Un film qui, certes, n’avait rien pour réinventer le genre, mais qui ne le transcende pas pour autant.