Sofia Coppola est de retour ! Après l’erreur de parcours que fut Somewhere (un film terriblement soporifique), la fille de Francis Ford revient à son thème de prédilection : le malaise chez les adolescents.
C’est ainsi qu’on pense, à certains moments, à Marie-Antoinette, quand les personnages prennent de la cocaïne et font la fête (alors que, à Versailles, la drogue prenait la forme de pâtisseries, tandis que les bals s’apparentaient aux soirées en boîte de nuit). Puis, à Virgin Suicides, avec les filles qui font l’école à la maison.
On suit ainsi cette bande de jeunes, qui sont obsédés par la célébrité, les stars et les marques grand luxe, piller les villas de leurs idoles, jusqu’à se retrouver dans un cercle vicieux sans fin (comme le sous-entend Marc, l’un des cinq membres du bling ring). Au final, les uns finissent par se retourner contre les autres : tandis que l’un passe pour une « balance » (alors qu’il n’a fait que dire la vérité) et qu’une s’en tire par chance (parce qu’elle n’apparaissait pas dans les vidéos), les deux autres retournent leur veste (dont Nicki, qui parlera de « mauvais karma » pour définir ses actions).
Tout ça pour dire qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde devant The Bling Ring, entre image léchée (Coppola sait encore comment sublimer ses héroïnes) et une bande-originale survitaminée (comme d’habitude, la réalisatrice choisit avec soin les chansons pour accompagner les différentes scènes qu’elle tourne).
Comme je le disais, donc au début, Sofia Coppola est bel et bien de retour !