J’avais entendu dire qu’Angry Birds – Le Film était une déception sans nom. Pour moi, c’est « seulement » une semi-déception, pour des raisons que je listerai au fur et à mesure. Ce n’est pas mauvais pour autant. Disons-le ainsi : cette adaptation cinématographique de la célèbre application mobile ressemble finalement à n’importe quel film d’animation américain lambda sorti après les années 2000. C’est dommage, d’autant plus que celui-ci partait avec de bons atouts.
Si on ne connaît pas Angry Birds (l’application), on peut peut-être apprécier le film. Si on y joue et/ou qu’on en est fan, on pourra sûrement apprécier les références « cachées ». Mais dans les deux cas, on peut aussi ne pas aimer. En ce qui me concerne, comme je l’ai dit, je n’ai ni aimé, ni détesté. Or j’attendais clairement autre chose que de vulgaires – c’est le cas de le dire – gags qui ne parviennent pas à faire rire grassement le spectateur. Vulgaires, dans le sens où l’humour employé est limite pour le public cible. D’accord, j’admets qu’il y a des moments où j’ai bien ri, mais je crois être désormais trop vieux pour ce genre de blagues « potaches ».
Moi, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le personnage principal, Red. Je l’ai trouvé attachant, dans le sens où c’est une « victime » malgré lui (vu que tout le monde se moque de lui). C’est un personnage qui a ses défauts et les assume, tout en ayant un semblant d’évolution. Je l’ai également trouvé drôle, notamment lorsqu’il doit suivre sa thérapie forcée. Les autres personnages sont tout aussi sympathiques, chacun avec son caractère propre.
Concernant la « fidélité » du film à l’« œuvre » originale, je dirais qu’elle est assez respectée dans l’ensemble. Bon, je connaissais Angry Birds juste de nom, jusqu’à maintenant, mais j’ai pris le temps de me renseigner un peu sur le but du jeu. Après coup, je pense que le film sert à « introduire » l’univers aux non-initiés ou, du moins, à expliquer comment et pourquoi les oiseaux qui ne volent pas en sont venus à combattre les cochons verts. Bon, c’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à une mythologie à la LOST, mais c’est à souligner.
En résumé, je le répète : je n’ai ni aimé, ni détesté. J’ai apprécié mon visionnage de ce film d’animation sympathique et non transcendant. En revanche, l’humour « pipi-caca-prout » est à déplorer. Du coup, je ne pense qu’une suite sur grand écran soit indispensable.