J’avais revu le premier volet Lundi soir, histoire de me faire une piqûre de rappel, avant d’aller voir The Amazing Spider-Man 2 et de ne pas être largué durant toute la séance. Et, justement, que dire de ce nouveau volet ? Eh bien, disons que je l’ai trouvé un peu moins bon que le premier. Mais vraiment rien qu’un peu ! En effet, j’en retiens aussi bien des qualités que des défauts.
Les qualités résident dans les effets spéciaux, les cascades et la 3D. Déjà, j’ai eu l’impression qu’un véritable effort a été fait au niveau de la 3D, que le film a été pensé de cette manière-là, justement. On est également très bien servi, concernant les fameuses scènes de « voltige aérienne ». Je dirais même qu’elles sont beaucoup plus travaillées ici. Les effets spéciaux n’en sont donc que plus réussis.
Autre qualité du film : les deux méchants ! En ce qui concerne Electro, même si le personnage est caricatural, on s’y attache d’emblée, parce que c’est un paria malgré lui. Par contre, son apparence physique est ratée, comme pour Le Lézard. Concernant Harry Osborn, je suis plus sceptique. Autant je n’ai rien à redire sur l’excellente performance de Dane DeHaan, autant je trouve que Le Bouffon Vert a été introduit trop rapidement. J’aurais préféré que Marc Webb attende le troisième film, pour ça. Mais tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a clairement une énorme différence entre le Harry de Raimi et celui de 2014 !
Les défauts, eux, concernent le personnage de Spider-Man et la relation Peter Parker/Gwen Stacy. Autant dans le premier, j’aimais le fait que l’homme-araignée ait beaucoup d’autodérision. Ici, le fait qu’il multiplie les gags à chacune de ses apparitions (dans son costume, j’entends) est assez énervant.
Ensuite, par rapport à l’histoire d’amour, je l’ai non seulement trouvée niaise, mais je lui ai aussi trouvée une ressemblance flagrante avec celle de Spider-Man 2, avec les « je t’aime, moi non plus ». Bon, je dois vous avouer aussi que je connaissais d’avance le twist final, donc j’étais un peu « influencé », en quelque sorte. Après, je n’ai pas trop ressenti la pression du héros, comme elle avait pu être montré dans Spider-Man 2, encore.
Pour finir, je terminerai par le jeu des acteurs, que j’ai bien aimés dans l’ensemble, et par le scénario. Pour ce dernier argument, je suis assez partagé : je ne me suis pas du tout ennuyé (comme je l’ai dit plus haut) et, en même temps, j’ai trouvé qu’il se passait trop de choses dans ce volet. Notamment parce qu’il y a deux méchants, au lieu d’un seul (après, le résultat à l’écran en pâtit moins que dans Spider-Man 3).
Pour résumer, je trouve cette nouvelle saga de Spider-Man vraiment bonne. Elle n’a même pas à rougir à son ancêtre, selon moi ! À présent, il faut attendre deux ans pour voir la suite !…