Ninja Turtles 2 était en gros mon film bonus de la Fête du Cinéma 2016. Je n’avais effectivement pas gardé un bon souvenir du premier, car je n’y retrouvais pas l’esprit du dessin-animé de mon enfance. À l’opposé, le personnage d’April O’Neil était pour moi la valeur ajoutée du film, les atouts physiques de Megan Fox étant moins mis en avant qu’à l’accoutumée. J’allais donc voir ce deuxième volet à reculons.
Eh bien, comme pour Alice through the Looking Glass, Teenage Mutant Ninja Turtles – Out of the Shadows a été une bonne surprise pour moi. Maintenant que les bases de l’histoire sont posées, on peut vraiment rentrer dans l’action. Là où le volet précédent échouait à garder le spectateur captivé, celui-ci y parvient sans mal, les péripéties s’enchaînant du début à la fin. Bien que certaines scènes d’action soient illisibles, du fait de la vitesse de filmage de la caméra. Et, surtout, il ravit la nostalgie des années passées devant notre télévision.
C’est ainsi que ce deuxième chapitre introduit trois « nouveaux » personnages phares de la franchises : Bebop, Rocksteady et Krang. Si j’ai trouvé les deux premiers fidèles à leurs homonymes animés, le troisième n’a pas encore été bien exploité à mon goût. Je l’ai trouvé même trop caricatural par moments. Le film nous permet aussi de faire la « connaissance » de Casey Jones, relégué au rang de « bouffon/loser » doublé de « musclor« . Un autre personnage caricatural, en somme, interprété par Stephen Amell, à qui l’humour sied plus ou moins bien. Quant à sa love story avec April, on la voit venir gros comme une maison dans le troisième volet. On retrouve, en outre, le savant fou Baxter Stockman, qui ne nous laisse pas un grand souvenir. À voir dans le prochain épisode, s’il revient aussi…
Pour ce qui est des habitués de la franchise, si ça m’a fait plaisir de les retrouver deux ans plus tard, je trouve cependant qu’ils ont « régressé » ou bien qu’on ne s’est pas assez attardé sur eux. Donc, quand Megan Fox est de nouveau réduite à la bimbo de service, on ne parle pas assez du désir des tortues de ne plus vivre dans l’ombre. Il y a des scènes parlantes à ce sujet, certes, mais on se contente d’en rester à la surface. Tandis qu’on ne voit plus trop Splinter, qui est limite relégué au rôle de « plante verte ».
Au final, la saga s’est améliorée sur certains points (les nouveaux personnages, l’action), tandis qu’elle a régressé sur d’autres (les personnages déjà présents dans le premier film). Mais il y a eu clairement une amélioration entre 2014 et aujourd’hui. J’espère donc Ninja Turtles 3 continuera dans cette lancée.
En bonus : Le générique du dessin-animé est repris dans celui du film !