Pour combler son manque affectif, dû à la perte de son enfant, Kara le gorille adopte Tarzan le bébé humain orphelin, contre l’avis de son clan. Tarzan sent bien qu’il n’est pas accepté de tous, mais avec de la force et de la volonté, il devient le célèbre roi de la jungle. Tout va alors très bien dans sa vie, de sa mère adoptive bien aimante jusqu’aux gorilles qui ont fini par le considérer comme un des leurs, en passant par ses meilleurs amis Tantor le peureux et Tok la folle. Jusqu’au moment où des explorateurs débarquent en Afrique. Parmi eux, la belle Jane Porter, dont l’homme-singe va immédiatement tomber amoureux…
Tarzan version animée, c’est Tarzan qui surfe sur les branches (génial sur le coup) et c’est une Jane absolument cruche. C’est aussi une version française vraiment abominable, avec Muriel Robin et Valérie Lemercier qui n’avaient rien à faire là. Enfin, c’est une bande-son un peu trop plombée par les chansons de Phil Collins (mettez-moi Two Worlds et You’ll be in my Heart dans n’importe quelle langue, rien ne me fera aimer ces titres). Néanmoins, Tarzan recèle de quelques qualités : une 3D qui se fond à merveille dans des décors d’une beauté stupéfiante, beaucoup d’humour (malgré quelques répliques un peu risibles) et un film qui aborde avec justesse des thèmes tels que la différence. Un Disney qui clôt d’une manière un peu maladroite le temps où lions et autres sirènes régnaient encore sur le cinéma d’animation.
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