Luke est propriétaire d’une discothèque et capitaine d’un crew. En train de réaliser un documentaire sur ses danseurs, lui et ces derniers espèrent se qualifier pour la finale d’un battle de danse international, afin de rembourser les cinq mois de loyer qu’ils ont de retard. C’est à ce moment-là qu’arrivent Moose et Natalie, deux nouvelles recrues…
Pour ceux qui s’attendraient enfin à un scénario en béton, vous serez forcément déçus. Car le scénario de Step Up 3-D est le même (à quelques détails près) que ceux des deux premiers volets. Les incohérences et les facilités scénaristiques sont d’ailleurs assez nombreuses, mais est-ce ça le plus important ? Est-ce qu’on va voir un film de danse également pour ses acteurs ? Je ne crois pas non plus. Juste en passant, le casting est tout à fait correct, mis à part Sharni Vinson, vraiment plate en tant qu’actrice (malgré le fait qu’elle ait un très joli minois). Mais à vrai dire, tout ça, on s’en FOUT !
Ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la danse, les chansons qui vont avec, ainsi que la photographie du film. Les films du genre sont toujours réussis de ce côté-là, et Sexy Dance 3 ne déloge pas à la règle. Le challenge était pourtant difficile à relever, la barre ayant déjà été mise très haute pour le second volet. Mais c’était bien sous-estimer Jon Chu, réalisateur des deux derniers Step Up. Celui-ci frappe encore plus fort, en nous proposant des numéros davantage variés, aussi bien tournés vers le hip-hop que vers le tango, ou même le jazz. Le résultat est tout simplement bluffant.
Et une fois n’est pas coutume, on a envie de bouger sur son siège au son de Chromeo, Jazmine Sullivan, N.A.S.A. et de Sophia Fresh, pour ne citer que les meilleurs morceaux de la bande originale. Au contraire, les ballades sont, encore une fois, insipides et vraiment sans intérêt. Surtout qu’elles illustrent les scènes les plus clichées et gnangnans de tout le film. Ce n’est donc pas si étonnant que ça si on dit que la saga Step Up nous propose le meilleur de la danse contemporaine sur grand écran.
Autre chose à noter : la réalisation. Outre le scénario bateau et surtout très très prévisible (comme si on ne savait pas qu’ils remporteraient le tournoi, et comme si on ne savait pas non plus qui finirait avec qui), le film est surtout une série de super vidéoclips, tous aussi visuellement beaux les uns que les autres. À croire que seuls les films du genre sont capables de nous proposer une photographie aussi parfaite. À noter aussi que durant certaines séquences, on sent bien que ce Sexy Dance a bel et bien été conçu en 3D et à mon avis, le résultat final n’aurait pu être que réussi (j’ai vu le film en 2D).
Un troisième volet qui ne déçoit pas, et qui comble personnellement toutes mes attentes. À réserver surtout pour les amateurs de danse.