La Fédération veut imposer, par la force, sa main-mise sur les échanges commerciaux interstellaires. Deux Chevaliers Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, sont envoyés par la République pour parlementer. Mais il est trop tard, le Seigneur Dark Sidious a ses plans. Dans leur fuite, les Jedi rencontrent un jeune esclave : Anakin Skywalker…
J’avoue que même si, dans l’ensemble, j’aime toujours ce premier volet de Star Wars, j’ai toujours beaucoup de mal à comprendre l’histoire de base. Bon, d’un côté, ce premier épisode sert d’introduction, alors évidemment, il sert juste à mettre en place l’univers de George Lucas. Mais il n’empêche que je n’ai toujours rien capté à cette histoire d’échanges commerciaux bloqués… Sur ce, passons, si vous le voulez bien.
Bref, je voulais revoir La Menace Fantôme, d’abord pour le voir sur grand écran (ne l’ayant vu qu’à la télévision, à l’époque), puis pour la 3D (la BA m’ayant bien convaincu). Et ça me permettrait également de redécouvrir la saga Star Wars, que je connais très peu finalement. D’ailleurs, je pense que cette ressortie s’adresse surtout aux non-connaisseurs des films de Lucas. Pourquoi ? Car les gros fans qui iront le revoir, en espérant voir de bons effets 3D, seront déçus. En effet, elle est complètement transparente, même dans les scènes de combat dans les airs et dans celle de la course (devant laquelle je me suis beaucoup régalé). En gros, encore une très belle arnaque de ce côté-là, mais est-ce surprenant ?
Concernant le film en lui-même, le bilan est davantage positif. Bon, il est vrai que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire au début, et ce, durant les vingt premières minutes. Mais après, je n’ai plus vu le temps passer. On rit beaucoup (merci Jar-Jar Binks et le jeune Anakin Skylwaker, tous deux attachants). On pleure un peu également (quand Anakin fait ses adieux à sa mère ou lorsqu’il remporte la course). On se laisse emporter par le suspense (même si on connaît l’histoire, ce qui montre que The Phantom Menace n’a pas du tout mal vieilli). Quant aux acteurs, mais ça fait bien plaisir de revoir Liam Neeson, Ewan McGregor, le jeune Jake Loyd et Natalie Portman dans leurs rôles respectifs.
Pour résumer, j’ai surtout aimé cet épisode 1 pour le film en lui-même, et non pour la 3D comme je le disais au début. Après, je ne sais pas si je prendrai la peine de me déplacer au cinéma pour voir (au moins) les deux volets suivants, ou si j’emprunterai à quelqu’un son coffret collector.
En bref, un joli moment de cinéma.