[CINÉMA] Spotlight

Spotlight

Je continue mon marathon Oscars 2016, avec l’un des favoris de cette année : Spotlight. Un film qui me tentait bien de par sa bande-annonce nerveuse et son casting quatre étoiles. Au final, beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

Seul véritable point positif : le casting en question. Ses membres étant des valeurs sûres depuis belle lurette, il ne pouvait pas y avoir de mauvaise surprise de ce côté-là. D’ailleurs, ils méritent bien leur prix de la « Meilleure Distribution » aux derniers SAG Awards. Après, certains ont leurs petits défauts, comme Mark Ruffalo qui finit par devenir exaspérant, à force d’en faire trop (le scénario voulant un peu cela). Tandis que d’autres se révèlent être à la fois compatissants et attachants, comme Rachel McAdams. On retient également Michael Keaton, Liev Schreiber, John Slattery et Stanley Tucci, parmi les autres acteurs qui sont convaincants.

Et heureusement que le casting est là, car Spotlight n’est autre qu’un énième film académique hollywoodien « inspiré de faits réels », qui reprend les mêmes codes que d’autres nombreux comparses du même genre. Le scénario est ainsi millimétré à l’émotion près : à tel moment, on doit être surpris/choqué, pleurer ou ressentir du soulagement. Il est également prévisible au niveau de son dénouement : même si c’est le postulat même du film, la prise de risque n’aurait pas fait de mal. Et puis, le trop-plein de dialogues fait qu’on décroche souvent de l’histoire, bien que le tout nous tienne suffisamment en haleine du début à la fin.

Que retenir, donc ? Des nominations aux Oscars qui sont, pour ma part, non justifiées, ainsi qu’un classicisme omniprésent. Et un jeu d’acteur au top, pour contrer le négatif. L’une des premières semi-déceptions de l’année 2016.

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