Après Wonder Woman 1984, j’ai conclu l’année 2020 avec un autre film que j’attendais beaucoup : Soul de Pete Docter. J’avais déjà adoré En Avant sorti quelques mois auparavant, alors à mes yeux, ce serait difficile pour son successeur de faire aussi bien, voire mieux que lui. Conclusion : si En Avant était tout public grâce à son univers féérique assumé et à son histoire mettant en scène deux frères que tout oppose, Soul s’adresse clairement aux adultes, puisqu’il aborde des thématiques que seuls ces derniers seront à même de comprendre.
Soul de Pete Docter s’inscrit un peu dans la même lignée que Vice Versa, même si je trouve le premier supérieur au second en termes de qualité. En effet, les deux œuvres mettent en avant les émotions des personnages et comment ces dernières influent sur notre quotidien. Dans le cas de Soul, c’est l’histoire de Joe Gardner, un professeur de musique qui estime avoir raté sa vie, car il ne fait que courir après une carrière de musicien qui lui semble inaccessible. Et le fait que sa mère lui dise que ça ne le fera pas vivre ne l’aide beaucoup pas non plus. Allez, je pense qu’on s’est tous retrouvés dans cette situation, au moins une fois dans notre vie (si ce n’est plus).
Joe Gardner est notre miroir, en quelque sorte. Il est ainsi facile de s’identifier à lui, et d’identifier nos propres doutes et faiblesses aux siennes. De ce côté-là, le film délivre un très beau message sur la vie et ses petits plaisirs dont il faut profiter à chaque instant. Évidemment, ça, le personnage de Joe le comprendra grâce à celui de 22. Pour le coup, le schéma scénaristique est un peu déjà vu et n’innove pas grand-chose, mais malgré ça, il parvient à délivrer très intelligemment son message. Le final est particulièrement beau et nous encourage à remettre en question notre perception de la vie.
J’avoue donc ne pas avoir accordé beaucoup d’importance aux graphismes (ce n’est pas nouveau : Pixar pèse dans le game dans le domaine de l’animation). Mais c’est vrai que le « You Seminar » est très bien visuellement parlant. Mais comme je l’ai dit, c’est plus le fond que la forme qui m’a intéressé dans le long-métrage de Pete Docter. Et je l’ai d’autant apprécié grâce à son casting vocal français (Omar Sy et Camille Cottin sont supers dans leurs rôles respectifs).
En conclusion, Soul est une jolie fable sur l’importance de ne pas passer totalement à côté de sa vie, en profitant des petits instants de bonheur. C’est un long-métrage qui parlera avant tout au public adulte (les plus jeunes pourraient s’ennuyer en le regardant). Si vous avez besoin d’optimisme, c’est le film idéal pour ça.
Et vous, quel est votre avis sur Soul de Pete Docter ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !