Honnêtement, je m’attendais à un film niais, à la vue de la bande-annonce, mais Silver Linings Playbook s’avère être une véritable pépite du cinéma indie américain, et sûrement l’un des meilleurs films de la sélection 2013 des Oscars.
Je trouve d’ailleurs que les nominations de Bradley Cooper et de Robert De Niro sont tout à fait justifiées. Surtout pour Bradley, qui m’a vraiment épaté en homme bipolaire fou amoureux de son ex-femme. Il me faisait ainsi beaucoup de peine à certains moments (quand son père le tabasse ou quand tout le monde se met autour de lui pour l’insulter). Et moi qui le prenais pour un vulgaire acteur de série B (il faut dire qu’avoir Very Bad Trip dans sa filmographie n’est pas forcément reluisant).
Je suis, par contre, plus dubitatif concernant Jennifer Lawrence et sa voix française y est sûrement pour quelque chose, mais il faut avouer qu’elle joue bien également. Au final, elle forme avec Cooper un jolie couple, qui a une belle alchimie.
Pour le reste (scénario, histoire, mise en scène, photographie…), ça reste très classique, mais David O. Russell (le réalisateur) use de tous ces éléments avec beaucoup d’habilité. Il réussit même à rendre une histoire triste vraiment drôle, grâce à des dialogues extrêmement bien écrits.
Le seul point noir : le dernier quart d’heure du film, trop cucul la praline et trop hollywoodien à mon goût.
Mais dans l’ensemble, Happiness Therapy est un véritable régal pour la vue et l’ouïe.