Sherry Swanson est une jeune femme qui sort juste de prison. Ancienne toxicomane, elle tient à se racheter une conduite, pour pouvoir enfin s’occuper de sa fille, laissée à son frère et sa belle-sœur depuis sa naissance. Mais pour arriver un jour à être enfin une bonne mère, il faut de la bonne volonté. Et Sherry va se battre pour ça…
Sherrybaby fait partie de ces quelques rares films, dont on tombe amoureux instantanément, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Peut-être à cause du personnage principal, auquel on s’attache dès la première seconde où on le voit. Ou alors à cause de l’histoire qui a tout ce qu’il faut pour nous toucher, ne serait-ce qu’un tantinet. Peu importe la ou les raisons, Sherrybaby est l’un de ces rares joyaux du cinéma américain indépendant, qui ne peut qu’être réussi.
En lisant le pitch, il est clair que c’est du déjà vu, tant la formule a été usée à la corde des tas de fois. C’était le plus gros danger du film : ne pas parvenir à se distinguer des autres longs métrages du genre. Mais grâce à la force et au charisme du casting, pétillant dans son ensemble, Sherrybaby nous passionne et nous touche à chaque instant.
La tête d’affiche, Maggie Gyllenhaal, est époustouflante. Et encore, je ne suis pas sûr que ce terme soit suffisant pour justifier son incroyable talent. Rien que physiquement, elle est attendrissante. Ce qui fait qu’on aime immédiatement le personnage de Sherry, malgré toutes les erreurs qu’elle peut commettre, tous les défauts qu’elle peut avoir. La petite Ryan Simpkins est également incroyable. Une future étoile d’Hollywood, je vous dis !
Sherrybaby, par sa simplicité sans prétention, nous transporte jusqu’à nous en faire oublier le monde autour. Un film que je vous conseillerais tout particulièrement.