Valérie est une jeune fille espiègle, amoureuse de Peter, mais promise à Henry. Partagée entre deux hommes qui sont prêts à tout pour elle, elle se doit d’être vigilante, quant à la bête qui rode près du village. Lorsque le loup commence à s’en prendre à tous ceux qu’elle chérit, elle doit soit fuir, soit s’offrir à lui…
En un mot : nul. Jamais je n’ai vu un film aussi peu inspiré dans le fond et dans la forme. Car sa réalisatrice, Catherine Hardwicke, n’a rien trouvé de mieux de plagier sans honte Twilight (son propre film) en réalisant ce navet, qui n’a absolument rien pour lui.
Commençons par les acteurs ! Shiloh Fernandez est le nouveau Robert Pattinson, le talent en moins. Son personnage est un sous-Edward Cullen pas charismatique pour un sou. Gary Oldman joue un « méchant » qui a beaucoup moins de gueule que Cam Gigandet. Billy Burke ne sait pas jouer d’autre rôle que celui de Charlie Swan. Et Amanda Seyfried incarne une héroïne ennuyeuse. En gros, pas un acteur n’est là pour rattraper l’autre.
Ensuite, il y a l’histoire. Là encore, il n’y a aucune originalité. Déjà, le triangle amoureux Valérie/Peter/Henry fait inévitablement penser à celui de Bella/Edward/Jacob. Là où ces derniers rendaient l’histoire d’amour très intéressante, ceux du Chaperon Rouge ne font que la rendre ennuyante et sans intérêt, et surtout, on sent à fond que c’est du déjà-vu. À côté de ça, il n’y a aucun suspense et le film accumule les invraisemblances. Bon, je ne m’attendais pas forcément à voir un film d’épouvante, mais au moins à un scénario un minimum travaillé. Encore une fois, Catherine Hardwicke s’est bien plantée.
Passons aux décors. Je peux comprendre que la réalisatrice soit une grande fan de la nature. Or, là où les plans de forêts et de montagnes apportaient vraiment quelque chose à Twilight, ils n’apportent rien ici. Et où est passé le bleu sombre qui était, jusque-là, la marque de fabrique de la réalisatrice de Thirteen ? Pour tout vous dire, le film entier ne vaut pas l’esthétisme du générique. C’est d’ailleurs dingue qu’il faille attendre la fin pour que ça devienne intéressant. Une coïncidence, sans doute ? Et que dire de cette séquence vraiment ridicule, où les villageois dansent sur de la pop indée, pendant que Shiloh Fernandez et Amanda Seyfried s’apprêtent à s’envoyer en l’air ? Je sais que le ridicule ne tue pas, mais quand même !
Red Riding Hood est la preuve qu’une réalisatrice peut être capable s’auto-plagier pour gagner un peu de notoriété (et payer ses factures aussi). En un mot : navrant !