[CINÉMA] Rattrapages Ciné #3 (décembre 2017)

Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour les rattrapages ciné du mois de décembre 2017 ! Je vous parlerai ainsi de : Justice League, Le Brio, Flatliners, Le Sens de la Fête et Coco ! Bonne lecture !

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Justice League

Après le carton de Wonder Woman, j’avais envie voir ce que donnait Justice League. Je suis tout de même « resté sur mes gardes », les mauvaises critiques à son propos étant nombreuses… En sortant de la salle, j’étais partagé entre deux sentiments : celui de l’avoir apprécié à sa juste valeur et celui de l’avoir sitôt oublié. Car pour moi, Justice League souffre du même problème que Spider-Man – Homecoming : le syndrome du film de super-héros comme on en voit tout le temps, désormais.

En soi, le film « de » Zack Snyder est très bien si on veut mettre son cerveau en mode OFF. Je l’ai trouvé bien mieux que Batman V Superman et, par ailleurs, Ben Affleck a enfin su s’approprier le rôle de Bruce Wayne/Batman à mes yeux. Par contre, ne me demandez pas d’aimer Henry Cavill en Superman, car je n’y parviens toujours pas ! En revanche, Gal Gadot est très bien (comme à son habitude), Jason Momoa se fait bien remarquer en Aquaman et Ezra Miller a la classe en Flash. Ray Fisher est anecdotique dans le rôle de Cyborg, en revanche.

Pour le reste, on va dire que ça fait son taf au niveau de l’action et que les effets spéciaux autour du personnage de Flash sont réussis. Mais alors, qu’est-ce que la réalisation est mauvaise ! Bon dieu, j’avais l’impression de regarder un téléfilm par moments, tellement ce long-métrage n’a aucune personnalité visuelle propre ! Car oui, si Zack Snyder est crédité en tant que réalisateur, on sent bien que Joss Whedon a tout refait à « sa » sauce. En trois mots : merci la Warner !

Justice League n’est donc ni bon, ni mauvais, juste un film qui démontre que Warner Bros. veut à tout prix s’aligner sur ce que propose Marvel.

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Le Brio

Yvan Attal a bel et bien réalisé l’un des films français de 2017 ! Le niveau a pourtant volé bien haut cette année, mais je dois avouer que cette éloquence d’une heure et demie était belle à entendre et agréable à écouter. Et sous ses apparences de film « moralisateur », il rend pourtant son histoire et ses personnages attachants.

Le Brio m’a ainsi permis de faire la connaissance de la talentueuse Camélia Jordana, dont j’ai trouvé le jeu d’actrice vraiment bluffant. Daniel Auteuil ne démérite pas pour autant et forme d’ailleurs un beau duo avec sa jeune partenaire. Ces deux-là se complètent donc, tout en se ressemblant fortement dans leur phrasé.

Ce film m’a fait également beaucoup rire. Et je dois vous dire que je ne ris pas facilement au cinéma ! Yvan Attal parvient, de ce fait, à se moquer des situations de racisme et de sexisme « ordinaires » à travers des dialogues et situations comiques fins.

Fort en émotion, Le Brio n’est qu’enchantement et émerveillement !

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Flatliners

Ça faisait un moment que je n’avais pas vu un navet pareil ! Bon, il est loin de Kong – Skull Island et de Death Note, de ce côté-là. Mais c’est dingue ce que les américains sont champions en matière d’idiotie cinématographique ! D’ailleurs, L’Expérience Interdite (ou Flatliners) aurait dû être interdit sur grand écran ! Eh oui, je n’ai pas pu m’empêcher de faire ce jeu de mots, ahaha !

Déjà, Ellen Page avait-elle besoin d’argent pour payer ses impôts ? On dirait bien ! Nina Dobrev est-elle si désespérée de retrouver un autre rôle après ceux d’Elena et de Katherine dans Vampire Diaries ? Diego Luna a-t-il si peur de retomber dans l’anonymat après Rogue One ? Enfin, Niels Arden Oplev serait-il tombé dans la dangereuse sphère hollywoodienne ? Autant de questions qui trouvent la même réponse : Flatliners avait de bonnes idées sur le papier, mais se plante du début à la fin.

Non seulement on devine le pourquoi du comment dès la première scène, mais on enchaîne également les incohérences à vitesse grand V ! Les personnages sont des clichés ambulants bêtes comme leurs pieds, le propos final ne tient pas du tout la route, et les jump scares sont vus et revus ! Mais je dois reconnaître les scènes de l’au-delà sont réussies, de même que certains morceaux de la bande originale sont sympathiques.

En résumé, c’est une expérience à éviter ! Même en streaming !

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Le Sens de la Fête

Après avoir moyennement apprécié Intouchables et adoré Samba, je vous parle du dernier long-métrage en date d’Éric Toledano et Olivier Nakache : Le Sens de la Fête. Un film qui réunit du beau monde et qui a de bonnes idées, mais qui n’est pas si festif que ça, si vous voulez mon avis !

Le Sens de la Fête regorge de beaucoup d’humour, qui fonctionne une fois sur deux. C’est-à-dire qu’on va avoir une situation de comique intéressante, puis un effet de style qui va plus endormir le spectateur qu’autre chose. Je ne les trouve pas utiles, en ce qui me concerne, même s’ils sont du plus bel effet. Certaines scènes se répètent également, et on a donc parfois l’impression de tourner en rond.

On a affaire à un casting efficace, que ce soit les acteurs confirmés (Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve, Suzanne Clément) comme les jeunes premiers (Eye Haidara, Alban Ivanov, Benjamin Lavernhe). Quant au scénario, il tient bien la route, en dépit de ce mélange de « scénettes » qui a tendance à nous faire perdre le fil.

En bref, Le Sens de la Fête finit par nous éreinter (un peu comme le personnage de Jean-Pierre Bacri finalement).

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Coco

Mon dernier film de 2017 vu sur grand écran est Coco ! Dernière production en date des studios Pixar, Coco pourrait être vite oubliable à cause de son scénario prévisible. Mais son dernier acte, qui m’a donné les larmes aux yeux, prouve que le célèbre studio sait raconter des histoires à l’aura intemporelle qui touchent les petits et les grands (davantage les grands dans ce cas de figure).

Là où Baby Boss avait sans doute du mal à trouver son équilibre entre ses deux publics, Coco y parvient avec une belle aisance. En effet, son côté sombre est largement compensé par son univers coloré et festif (qui sort un peu de l’ordinaire pour du Pixar, il faut l’avouer). Et si les quarante-cinq premières minutes sont divertissantes (mais pas assez marquantes, je trouve), les quarante-cinq minutes suivantes sont beaucoup plus intéressantes pour moi, car elle traite parfaitement des sujets mis en scène par Coco, à savoir : l’importance de la famille et celle de se souvenir des êtres chers.

Et là où le film de Lee Unkrich et d’Adrian Molina frappe très fort, c’est avec ses chansons. Là où les films d’animation récents en refourguent des tonnes pour satisfaire le jeune public (pour faire vendre les bandes originales et le reste des produits officiels de la licence), les chansons de Coco s’inscrivent logiquement dans son scénario. Cette fois, elles font avancer l’histoire, au lieu de la ralentir (comme pour La Reine des Neiges, par exemple).

En résumé, Coco est l’un des films de la période de noël 2017 à ne pas rater !

P.S. : À noter que le film a été proposé en version espagnole sous-titrée dans certains cinémas en France ! J’espère qu’elle sera disponible sur le Blu-ray du film, pour ma part !

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