Vincent et Bérangère vont se marier. Mais ce qui devait être le plus beau jour de leur vie va se transformer en un (pathétique) règlement de comptes, agrémenté de quelques histoires de cœur pour les uns et pour les autres…
Déjà, j’ai envie de dire : « Mais où sont donc passées les fameuses scènes filmées à la caméra numérique ? ». Où sont donc passés les courts témoignages des invités (et des mariés) quant au mariage en général ? Le réalisateur a dû les oublier lors du montage final, faisant ainsi passer la bande-annonce pour un coup marketing bien mensonger. Tout ça pour finalement se retrouver face à un navet franchouillard comme on en fait bien chez nous.
Le film met déjà beaucoup de temps à démarrer. En effet, les vingt premières minutes nous suffisent pour comprendre que les fameux règlements de compte et les quiproquos ne sont en fait pas si explosifs qu’ils en avaient l’air au départ. On aurait pu compter sur une écriture ciselée comme il le faut, mais même les répliques censées être les plus salées n’ont rien de salé justement. La plupart des gags sont téléphonés, et le mélange (inattendu) entre la comédie et le drame style « Les Feux de l’Amour » est raté.
Cependant, Pièce Montée est rehaussée par de bons acteurs (Jean-Pierre Marielle, Jérémie Renier, Léa Drucker, Charlotte de Turckheim [même si elle joue toujours de la même façon depuis des années], Clémence Poésy), ainsi que par les histoires d’amour des uns et des autres, sympathiques pour la plupart (le film se permettant de faire une critique à l’encontre du mariage en général, et c’est plutôt drôle à voir).
Pièce Montée aurait eu donc beaucoup à gagner s’il ne s’était pas basé sur une recette déjà bien connue, et reprise maintes et maintes fois.