C’est la première fois depuis Le Voyage d’Arlo que je pleure presque à chaudes larmes au cinéma. Ce n’était pas (du tout) voulu de ma part, surtout que j’allais voir Pete’s Dragon en n’ayant pas d’attente particulière. Je n’ai d’ailleurs jamais vu la version de 1977, donc je ne pourrai pas juger par rapport à cette dernière. En lisant le synopsis sur Allociné, je retrouve cependant des similitudes dans le « remake » de 2016. Ce qui n’empêche pas celui-ci de développer son propre scénario.
Un scénario qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui a le mérite de nous raconter une belle histoire, digne des plus grands chefs d’œuvre de Disney. Si le début du film nous donne un peu l’impression que l’ensemble a du mal à se mettre en place, la fin nous fait penser, en revanche, qu’il s’agit du premier volet d’une future franchise. Du moins, c’est comme ça que je le vois. Car Peter et Elliott le dragon se « contente » juste de présenter les personnages, pour les voir évoluer dans une intrigue prenante, mais pas assez « osée » selon moi. En gros, le scénario fait vraiment le strict minimum et l’intrigue trouve alors vite sa résolution finale. Après, j’espère qu’il y aura une suite, car Disney a encore des choses à nous raconter de ce côté-là. Ça dépendra du succès du film, cela dit.
Moi, ce qui m’a beaucoup touché, ce sont les liens qui unissent, d’une part, Peter et le dragon Elliott et, d’autre part, Peter et la garde-forestière Grace (superbe prestation de Bryce Dallas Howard). J’ai effectivement trouvé cet aspect du film très émouvant, qui approfondit autrement la psychologie des différents protagonistes du film. Quelques notes d’humour viennent ponctuer le tout par-ci, par-là, histoire d’y ajouter davantage de légèreté.
En conclusion, Pete’s Dragon vient bien finir le mois d’août et, donc, la période estivale, tout en nous permettant d’appréhender la rentrée scolaire avec douceur.