Film regroupant onze court-métrages qui rendent hommage à la ville de New York, avec (entre autres) des réalisations d’Yvan Attal et de Natalie Portman, et mettant en scène Shia LaBeouf, Hayden Christensen, Drea de Matteo ou encore Christina Ricci…
Le titre parle à la place du film. En fin de compte, on reste sur notre faim. Je vous explique : on s’attendait à ce que le personnage principal soit la fameuse Big Apple et pas juste un simple décor (comme ce fut le cas dans de nombreux films). En fait, on suit les histoires (sans intérêt pour la plupart) de mesdames et messieurs tout le monde, sans savoir vraiment où tout ça nous mène. Après, New York, I Love You fait partie de ces films qu’on aime… ou pas.
Car ce n’est pas un film choral, loin de là. Oui, il y a plusieurs acteurs, mais ils n’ont pas forcément de lien entre eux et, surtout, leurs histoires n’ont aucun rapport entre elles. Ce n’est pas ça qui m’a le plus dérangé, mais plutôt les histoires en elles-mêmes. Certaines semblent être inachevées (celle du peintre et de la call-girl, par exemple), mais on peut également se dire que c’est fait exprès. Car si on peut concevoir que, après tout, le but de New York, I Love You est de nous montrer cette ville durant son quotidien, à travers ses personnages plus que banals, on peut également avoir du mal à accrocher. Pour tout vous dire, je me suis endormi au bout de trois quart d’heure.
On ne parvient même pas à s’attacher aux personnages (sauf à celui de Shia Labeouf, dont la situation est très touchante). Les acteurs qui les interprètent jouent très bien (même ceux je trouve habituellement mauvais, comme Orlando Bloom). Or, est-ce suffisant ? Comme je le disais plus haut, on s’ennuie et n’arrive jamais à trouver un intérêt quelconque à cette ratatouille cinématographique, qui s’avère être indigeste. Le film tente de mélanger, tant bien que mal, les styles respectifs des différents réalisateurs qui ont participé au projet. En fait, on a plutôt l’impression que chacun veut faire son truc à lui. Pour le coup, un même réalisateur pour ces onze court-métrages aurait été nécessaire, afin de donner un semblant de cohérence à l’ensemble.
Pour en revenir aux acteurs, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu : Shia LaBeouf (celui qui s’en sort vraiment le mieux), Ethan Hawke et Maggie Q (leur duo fonctionne d’ailleurs très bien), Hayden Christensen, Eva Amurri, Eli Wallach et Cloris Leachman (qui forme un couple de vieux détonnant).
Pour moi, cet hommage à New York est vraiment raté.