[CINÉMA] Me Before You

Avant Toi - Emilia Clarke (2)

Je vous avais parlés de la Fête du Cinéma en juin. Je vous parle à présent des films que j’ai vus tour à tour, durant ces quatre jours à tarif réduit. Et je commence avec la comédie dramatique Avant Toi (Me Before You en VOST). Un film dont je connaissais uniquement les noms des acteurs principaux et le synopsis. Je vous avoue donc que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, en rentrant dans la salle…

Si je devais résumer « vulgairement » Me Before You, je dirais que c’est un mix entre Intouchables et Nos Étoiles Contraires. C’est une histoire gentillette et émouvante, où l’humour de la première partie laisse progressivement place aux larmes des spectateurs dans la seconde. Même moi qui me montrais hermétique au début, je sentais par moments mes yeux s’humidifier. Mais je constate également que je n’étais pas le cœur de cible de l’œuvre de Thea Sharrock. Dans le sens où c’est un long-métrage qui s’adresse essentiellement à la gente féminine.

C’est, pour moi, l’un des défauts d’Avant Toi. En plus de ne pas renouveler grand-chose dans le traitement de son histoire, sous toutes ses formes. D’entrée de jeu, on sait que la fille tombera amoureuse du gars et vice versa. On se doute aussi un peu de comment ça va se terminer, bien qu’un léger sentiment de « suspense » puisse planer tout du long. Le reste ne fait que renforcer cette impression de « bâclage » : jeu d’acteurs, mise en scène et bande originale.

Avant Toi - Emilia Clarke (1)

Ainsi, on a le temps d’entendre les derniers hits d’Ed Sheeran et d’autres titres tout aussi sirupeux dans la bande-son du film. Comme on a le temps de voir cent fois Emilia Clarke faire la pimbêche (mais avec un franc-parler caustique bienvenu, comme en témoigne la scène du restaurant). Et de voir Sam Claflin tirer la gueule, puis d’avoir le sourire niais aux lèvres grâce à Emilia. Ces deux-là font d’ailleurs le job comme il faut, en dépit des rôles clichés qu’ils interprètent. Qui le sont autant que les dialogues qu’ils débitent et que la gestuelle qui les anime deux heures durant.

En conclusion, avec sa pellicule lumineuse qui trahit néanmoins un budget restreint, Me Before You agace autant qu’il attendrit. Et il parviendra sûrement à faire pleurer à chaudes larmes durant les longues soirées d’hiver. Mais après ça, on l’aura oublié.

En bonus : Matthew Lewis (Neville Londubat) fait son « retour » sur grand écran.

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