Aller voir ce diptyque ne me faisait pas spécialement envie mais, par curiosité (et pour accompagner une amie aussi), j’y suis allé.
Si les films de Daniel Auteuil ne sont pas des chefs d’œuvre, ce sont d’honnêtes divertissements qui, je l’espère, auront suffisamment de succès pour que le troisième volet voit le jour.
S’il y a, par moments, des temps morts (notamment à la fin de Fanny), il y a également des moments drôles, grâce aux dialogues bien écrits (surtout dans Marius). Mais il y a aussi des moments tristes, essentiellement concentrés dans la seconde partie (Fanny). Je m’attendais également à ce que l’histoire d’amour soit niaise au possible, mais le résultat final rend cette romance réaliste, puisque Auteuil a tenu à rester fidèle à la mentalité de l’époque où les livres ont été écrits. Celles et ceux qui sont fans des histoires d’amour impossibles aimeront donc, les autres moins.
En outre, on sent souvent dans la mise en scène une inspiration directe du genre théâtrale (vu que la trilogie de Pagnol est une pièce de théâtre, au départ). Enfin, le casting est vraiment bon. Cependant, j’aurais aimé être davantage touché par la relation des personnages de Raphaël Personnaz et Victoire Belesy. À côté de ça, j’ai aimé Marie-Anne Chazel et les autres rôles secondaires, qui contribuent beaucoup à apporter de l’humour dans les deux volets.
En tout cas, si vous avez l’idée d’aller voir Marius, autant aller voir Fanny aussi, dans la mesure où le second reprend exactement là où le premier s’arrête. Et que, à la fin du deuxième, on a très envie de voir le troisième volet. S’il se fait un jour…