Note de l’auteur : Cette critique a été écrite après la mise en place des ETC Movies Awards 2016 et de leurs résultats sur le blog.
Voici mon dernier film vu sur grand écran : Manchester by the Sea, avec les talentueux Casey Affleck et Michelle Williams. Je sais, c’est encore un film datant de 2016. Mais en ce début d’année, je prends le temps d’aller voir les films que je n’ai pas pu regarder durant le mois de décembre. Et celui de Kenneth Lonergan est une jolie surprise pleine d’émotions !
Bon, autant vous le dire de suite : l’histoire et le scénario de Manchester by the Sea sont tout ce qu’il y a de plus classique. Je n’en parle comme s’il s’agissait d’un défaut, parce que sa simplicité est son principe même. C’est un homme qui doit de nouveau faire face à son passé et prendre ainsi ses responsabilités. Il s’agit d’un personnage auquel on s’identifie facilement, car on a chacun notre croix à porter. Je n’aurai donc pas grand-chose à vous dire sur l’aspect technique de l’œuvre de Kenneth Lonegan.
Je vais plutôt vous parler de l’histoire en elle-même et des acteurs. Comme sous-entendu précédemment, il s’agit du genre de récit qui me touche. Le dénouement est attendu, bien évidemment. Mais le traitement n’est pas forcément « bêta ». Par exemple, les personnages ne représentent pas qu’une seule facette émotionnelle : ils sont entiers et ont leur propre histoire, leurs propres maux. Je pense ainsi à la scène où Michelle Williams demande pardon à Casey Affleck. C’est une scène qui est touchante et sincère, où les deux acteurs sont justes dans leurs jeux respectifs. Il y a d’autres scènes comme ça tout au long du long-métrage, et c’est très bien ainsi.
Pour conclure, Manchester by the Sea mérite sa jolie réputation. Il y a quelques longueurs, certes, mais on ressort de la salle chamboulé. Dans le bon sens.