Mon premier film de septembre, et donc de la rentrée 2014, s’appelle Maintenant ou Jamais. Soit un film qui prouve, encore une fois, que le cinéma français se porte à merveille (n’en déplaise aux détracteurs).
Vraiment, j’ai beaucoup aimé ce drame, où une mère de famille est prête à tout pour « parvenir à ses fins », et ce, sur un coup de tête. Une mère de famille dont la situation ressemble à beaucoup de celles de milliers de gens. Ce qui fait qu’on s’attache d’emblée à ce personnage fragile, mais déterminé, ainsi qu’à sa famille, qui ressemble facilement à la nôtre. Il y a aussi le personnage du « petit » malfrat, qui nous touche également par son passé douloureux. Cette histoire réaliste rend donc le scénario plutôt crédible, ce dernier nous offrant une séquence finale pleine de suspense, soit l’aboutissement de cette histoire de braquage de banque. Leïla Bekhti nous offre une belle performance, loin des premiers rôles qu’elle a pu avoir, et forme avec Arthur Dupont un joli et mignon couple plein de promesses. Mais c’est surtout Nicolas Duvauchelle qui crève l’écran dans ce rôle de mauvais garçon tendre, formant de ce fait avec sa partenaire un couple plein d’ambiguïté. Ce qui donne ainsi lieu à un triangle amoureux qui nous laisse pensifs (une histoire d’amitié aurait été un peu moins « casse-gueule », même si le « twist » final justifie cette romance « passionnée »).
Je remercie donc Serge Frydman pour ce beau moment cinématographique, rempli d’espoir et de dureté.