Du burlesque, en voulez-vous, en voilà ! Si le film premier du nom de Pierre-François Martin-Laval m’avait agréablement surpris, en assumant, jusqu’au bout, un second degré bienvenu, ces Profs 2 vont encore plus loin dans la connerie et le grand n’importe quoi.
C’est ainsi que, si on veut vraiment apprécier ce second/deuxième volet, il vaut mieux le prendre au millième degré. Pourquoi ? Car le scénario est improbable et que les plus carrés d’entre nous auront du mal avec tout ce bazar, surtout si le film est pris à la lettre. Si on passe ce défaut (majeur ou mineur, c’est vous qui voyez), c’est un joli régal plein d’inventivité, au niveau de l’humour et de la mise en scène. Et de l’humour, il y en a pour tous ! On rit ainsi du début à la fin, sans s’arrêter une seule seconde. Le meilleur ? À vrai dire, il y a tellement de répliques et de sketchs qui font mouche, que je ne saurais vous dire ce que j’ai préféré.
En outre, on ne change pas une équipe qui gagne, au niveau du casting. Mieux : on l’étoffe, avec de nouveaux seconds rôles pétillants. Si on mélange donc les anciens avec les nouveaux, je retiens essentiellement les performances d’Isabelle Nanty (« I know it’s a blague, don’t take me for a conne ! »), d’Arnaud Ducret, de Stéfi Celma (et son « Papaoutai »), de Pierre-François Martin-Laval, d’Eric Lampaert (dans l’excellent rôle du surveillant « 600 heures de cachout ! ») et de tous les acteurs qui jouent les étudiants anglais.
En bref, ce deuxième volet roule à deux-cents à l’heure et, une fois que c’est fini, on en redemande !