Après la semi-déception Ponyo sur la Falaise, j’attendais le nouveau film d’Hayao Miyazaki. Et voilà que Le Vent se Lève est sorti ce mercredi dans les salles, duquel je n’ai pas du tout été déçu !
En fait, lorsque j’avais lu le synopsis, je m’attendais plus à un « descendant » de La Colline aux Coquelicots (réalisé par le fils de Miyazaki, que j’avais bien aimé au passage), et également à un biopic ennuyeux. Mais Miyazaki a su conserver ce qui fait sa marque de fabrique : sa fameuse touche de « fantastique ». C’est ainsi que Le Vent se Lève oscille habilement entre réalisme et rêves « fantaisistes ». On n’est donc pas dérouté par ce nouveau film.
Les personnages sont tous bien travaillés, même si j’aurais aimé que les défauts du personnage principal ressortent davantage (même si on entend dire plusieurs fois de ses proches qu’il est égoïste, et qu’on voit aussi qu’il est dans son propre monde). De ce côté-là, le tout est assez surfait.
Concernant le scénario, j’ai vraiment aimé la première partie, centrée sur les études et la carrière professionnelle de Jirô, et un peu moins la seconde, centrée sur son histoire d’amour avec Naoko (qui reste touchante, cependant).
Tout ça pour dire que pour un dernier essai, Monsieur Miyazaki s’en est admirablement bien sorti.
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