Andrei Filipov est un modeste homme de ménage qui travaille pour le Bolchoï, célèbre orchestre de Moscou. Et il semble que la musique soit une part de lui-même… Sauf qu’on ne lui laisse pas vraiment profiter de cette passion qu’il chérit tant. Un soir pourtant, alors qu’il nettoie le bureau du directeur de l’orchestre, un fax arrive de Paris : le théâtre du Châtelet invite en effet le Bolchoï à donner une représentation. Andrei voit soudain l’occasion de finir ce qu’il a commencé il y a trente ans…
C’est con, c’est cliché, c’est un blockbuster à la française. Ce qui s’annonçait comme un bon film de chez nous ne fait que suivre les nanars que seuls les frenchies savent faire, du genre Bienvenue Chez les Ch’tis (pour ne citer que la référence dans le domaine). Dommage, dommage.
À vrai dire, la seule lumière du film est Mélanie Laurent. Bon, j’avoue être subjectif sur les bords, vu qu’il s’agit d’une de mes actrices préférées. Même si dans Le Concert, elle est en décalée par rapport au reste du casting. Et c’est ce que je lui reproche généralement dans ce genre de film. En attendant, la scène du dîner avec Aleksei Guskov est vraiment bonne selon moi. Ce dernier livre cependant une performance plate durant le reste du film (la faute à une version française mal faite) même s’il continue d’avoir incessamment cette ressemblance avec Tommy Lee Jones. Quant au film en lui-même, ça en revient à jeter huit euros par la fenêtre et à gaspiller deux heures de sa vie. Le réalisateur tente le coup des gags à tout va, sauf que tout le monde n’aime pas l’humour bête, hein !
C’est donc sur ces mots que j’achève cette critique sur Le Concert. Parce qu’il n’y a rien d’autre à dire à ce sujet. Parce que c’est un film qui ne vaut RIEN !