Michel et Vincent sont les deux meilleurs amis du monde. Le premier rêve au grand amour, voulant vivre une histoire semblable à celle de ses parents ; le second est l’archétype du mec qui ne pense qu’à coucher avec tout ce qui a une paire de seins. Les deux hommes vont réapprendre à découvrir l’amour et le sexe au contact d’Angèle et de Nathalie…
Malgré un Clovis Cornillac dont le jeu est souvent à la limite de la caricature, L’amour C’est Mieux à Deux réunit tous les ingrédients nécessaires pour divertir un maximum, sans pour autant délaisser le scénario, d’habitude trop attendu dans ce genre de films, surtout dans le cinéma français (on se souvent du désastreux Pièce Montée). Les gags, bien que téléphonés, sont d’une efficacité redoutable, grâce à un casting plutôt bien doué.
Si Manu Payet prouve de plus en plus qu’il a tout d’un grand (gageons qu’il mènera une carrière à la Gad Elmaleh, les navets en moins), c’est Virginie Efira la véritable révélation de ce film. Pour être honnête, je m’attendais à une reconversion à la Louise Bourgoin (soit une tentative de devenir actrice complètement ratée), surtout que j’aime énormément cette femme. Elle est fraîche, pétillante, et a apporté un renouveau à la télévision grâce à son charme. Mais voilà, je redoutais qu’elle ait un rôle proche de la présentatrice T.V. qu’elle fut, mais que nenni ! C’est une nouvelle Virginie que l’on découvre, dans un rôle qui lui va à ravir (et puis, qu’est-ce qu’elle est drôle dans la scène où elle pleure dans les toilettes !).
L’amour C’est Mieux à Deux réussit également à nous livrer un message intelligible sur l’amour, les relations hommes/femmes, ainsi que la place du sexe dans une relation amoureuse, grâce à une bonne mise en scène.
Une bonne comédie romantique de chez nous, qui ne réinvente pas forcément le genre, mais qui le rend plus agréable que ce à quoi on est habitués.