Le bouche-à-oreille de ce film ne trompe pas, puisque selon moi, La Tresse est une réussite totale. Le premier long-métrage de Laetitia Colombani (autrice du livre du même nom) est une œuvre comme je les aime : un film de femmes fortes et résilientes. Si au début, je me suis demandé ce qui reliait les trois héroïnes du film, ça ne m’a pas empêché d’être complètement happé par leurs histoires respectives. Et d’être ému à plusieurs reprises par mon visionnage.
Je me suis attaché aux trois personnages féminins, Sarah, Giulia et Smita. Je me suis plu à découvrir leurs pays, cultures et modes de vie respectifs. Le film alternant entre chacune des histoires, ça permet au scénario de garder un certain rythme et de ne pas perdre le public en route. De fait, il n’y a pas de temps morts. Cependant, le déroulement scénaristique est classique et un peu attendu : l’histoire démarre quand tout va (plus ou moins) bien pour les différentes héroïnes, jusqu’à ce qu’un malheur leur arrive à chacune d’entre elles et qu’elles doivent toutes traverser un chemin semé d’embûches (jusqu’à l’obstacle qui va faillir leur faire tout abandonner). L’œuvre signée Laetitia Colombani est donc sans surprise, de ce côté-là.
Les trois actrices – Kim Raver, Fotinì Peluso et Mia Maelzer – interprètent leur rôle à merveille. Chacune donne corps et âme à son personnage, tout en ne faisant pas d’ombre aux deux autres. Le reste du casting joue bien également, même si on a tendance à vite les « oublier » (hormis certaines et certains, comme Avi Nash – Kamal, l’amant de Giulia —, Sarah Abbott – Hannah, la fille de Sarah – et Sajda Pathan – Lalita, celle de Smita).
Enfin, La Tresse vaut le coup d’œil pour ses nombreux paysages qui font voyager à travers le monde (l’Inde, l’Italie et le Canada). La photographie est soignée et met bien en valeur les paysages indiens et italiens — le Canada m’a moins fait rêver. Et puis, ça nous permet d’entendre différentes langues dans un même film.
En conclusion, La Tresse mérite son succès constant dans les salles — à l’heure où j’écris ces lignes, le long-métrage approche tout doucement du 1,5 million d’entrées en France. Pour son premier projet derrière la caméra, l’autrice Laetitia Colombani passe l’essai haut la main !
Et vous, avez-vous vu La Tresse ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !