Mesdames et messieurs, je vous présente mon coup de cœur (déjà !) de ce mois d’Avril 2014 : La Crème de la Crème ! Un film qui porte très bien son nom, tellement c’est de la crème !
En le regardant, j’ai beaucoup pensé à deux autres films que j’avais adorés l’an passé : Spring Breakers et The Bling Ring. Le premier pour le côté trash, le second pour le côté « bling bling ». Même si on ne retrouve pas forcément cette image léchée dans le film de Kim Chapiron (mise à part la fin, entre autres). En revanche, l’électro « bobo » est bien de la partie. J’ai d’ailleurs toujours trouvé que ce style musical représentait bien la déchéance de la jeunesse actuelle, illustrée au cinéma. La bande originale est, en tout cas, de qualité, si on excepte les titres des 70’s/80’s. Et, en même temps, ces mêmes chansons contribuent en partie au second degré ambiant, instauré par le réalisateur. Car La Crème de la Crème est un film qu’il vaut mieux ne pas forcément prendre au sérieux, même s’il reflète une certaine réalité. Ce qui le rend drôle (en plus des scènes « comiques »), malgré son sujet très malsain.
Et que dire des acteurs ? Eh bien, je pense qu’il faudra compter sur Alice Isaaz dans les mois et années à venir (et je la trouve vraiment belle, ici). De même que Thomas Blumenthal, à qui on s’identifie facilement via son personnage (qui a finalement les mêmes peurs que n’importe quel jeune adulte : celle d’aimer et de s’engager sur une relation à long terme). Tandis que Jean-Baptiste Lafarge a ce côté « fils à papa inaccessible », qui lui sied à merveille. Et évidemment, il faut compter sur la tension sexuelle grandissante entre Kelly et Louis, et je vous avoue que j’attendais LE moment où ils s' »abandonneraient » l’un à l’autre.
En tout cas, avec ce troisième film, qui clôtura peut-être une première trilogie/saga autour du mal-être de la jeunesse actuelle, Kim Chapiron prouve qu’il est une valeur sûre dans le cinéma français indie.