Un violent accident de la route plonge Arthur Seligman dans le coma. Durant les quelques heures où il est déconnecté de la réalité, il se met à prononcer une suite incohérente de propos tout droit sortis de son inconscient. Ces propos, l’infirmière Isabelle a pris le soin de les noter dans un petit carnet noir qu’elle lui remet à son réveil…
C’est spécial… mais c’est français quand même ! Il faut le dire : malgré le caractère assez malsain et bizarroïde qui se dégage de cette Boîte Noire, cette dernière ne tient jamais vraiment ses promesses, malgré une première partie qui nous donne envie d’en savoir plus, et une transition assez intéressante avec la seconde, tout s’effondrant lors de la chute finale du film. J’aurais même envie de dire : tout ça pour ça ?
L’idée de départ était vraiment bonne, mais Berry n’a pas su l’exploiter comme il faut jusqu’au bout. La fin est tellement facile (et injustifiée en plus de cela), certaines questions primordiales restent non éludées, ce qui rend La Boîte Noire inachevée au final, même s’il y avait encore une fois beaucoup de potentiel. Et ce malgré le jeu (plutôt convaincant) de José Garcia.