Huit ans après le troisième volet (qui m’avait d’ailleurs laissé un bon souvenir), la saga Kung Fu Panda revient en force avec un quatrième volet tout aussi efficace que ses prédécesseurs. Si l’absence des compagnons de Po — les cinq cyclones — se fait ressentir, ce nouveau film parvient tout de même de nouveau à réinventer la franchise. Cette fois, Po doit trouver son successeur pour passer le flambeau et franchir un nouveau cap. L’occasion de découvrir un futur personnage régulier de la saga.
Kung Fu Panda 4 repose ainsi notamment sur la dynamique entre Po et sa nouvelle protégée, Zhen, une renarde futée qui cache bien son jeu. Bon, cela dit, on devine rapidement qu’elle sert secrètement la méchante du film (Caméléone, une redoutable adversaire, bien que trop manichéenne) avant de changer de camp après avoir eu des remords. Néanmoins, ce personnage est bien amené et va évoluer tout au long de l’intrigue. De plus, il permet également à Po de changer et de s’approprier petit à petit son nouveau rôle de mentor. En tout cas, ces deux-là sont très complémentaires et suffisent à rendre le film divertissant.
Côté personnages secondaires, malgré l’absence des cinq cyclones, on peut compter sur le duo comique formé par les deux papas de Po. Eux qui sont habituellement en retrait, ça fait plaisir de les voir, pour une fois, dans le feu de l’action. D’ailleurs, on leur doit une bonne partie des scènes comiques du film. Mention spéciale à la bande de bandits, qui nous offre également des moments drôles.
Pour ce qui est de l’animation, le subtil mélange 3D/2D est toujours un régal pour les yeux. C’est clairement ce qui fait la force visuelle de la saga, selon moi. On sent ainsi toujours l’influence bienvenue des animés de combat. Les scènes d’action sont également toujours aussi fluides et s’intègrent bien dans le scénario.
Enfin, le film propose un joli message sur le fait de sortir de sa zone de confort et de devoir aller de l’avant. Sans oublier la géniale reprise de …Baby One More Time de Tenacious D qui conclut à merveille ce quatrième volet.
Conclusion : la franchise Kung Fu Panda ne s’essouffle pas, 16 ans après son lancement sur grand écran. Je pense même qu’elle n’a pas fini de nous étonner !
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