[CINÉMA] Kinds of Kindness

Après le parfait La Favorite et le génial Pauvres Créatures, Yórgos Lánthimos revient avec son second film en 2024, Kinds of Kindness. Un titre bien mystérieux, qui peut vouloir tout et rien dire. Et ce n’est ni le synopsis ni la bande-annonce qui nous en diront plus ! Tant mieux, car cela permet de garder la surprise et d’aller au cinéma en ne sachant pas à quoi s’attendre. Non sans appréhension, cependant.

Pourtant, j’ai aussi bien aimé Kinds of Kindness que Pauvres Créatures. Même si ces deux longs-métrages sont différents dans les thématiques abordées. Ici, exit le féminisme et place à l’emprise perverse et toxique. En effet, on va suivre trois récits où trois personnages vont être victimes de leur gentillesse excessive envers leurs bourreaux respectifs. Entre un homme amoureux de son patron qui commet l’irréparable, une femme qui se coupe des organes pour garder l’amour de son mari, et une autre qui veut prouver sa fidélité à la secte dont elle est membre, aucun d’entre eux ne sortira indemne de cette emprise psychologique. Dit comme ça, c’est cruel. Et effectivement, le fond l’est. Mais c’est mal connaître Lánthimos.

Celui-ci use ainsi de l’humour noir qu’on lui connaît et qui lui sied à merveille. Encore une fois, j’ai rigolé face aux situations improbables dans lesquelles se fourraient les personnages. Kinds of Kindness est également parvenu à me choquer, cependant, avec des scènes violentes et inattendues. Le film de Yórgos Lánthimos trouve ainsi un équilibre parfait entre comédie et drame qui nous régale pendant 2 h 45.

Le casting est évidemment parfait. Il faut d’ailleurs savoir que tous les acteurs jouent des rôles différents dans les trois moyens-métrages. Petite déception pour Emma Stone, néanmoins, dans le sens où ici, elle incarne des personnages « ordinaires ». Cela dit, c’était très difficile de faire aussi mieux que sa performance exceptionnelle dans Pauvres Créatures. En vérité, la vraie star de Kinds of Kindness est, selon moi, Jesse Plemons. Sa palme d’interprétation masculine est clairement méritée et je parie d’ailleurs sur une nomination aux prochains Oscars. C’est donc clairement lui que je retiens avant tout dans ce film.

En conclusion, Yórgos Lánthimos prouve, une fois de plus, que l’avenir du cinéma d’auteur aux États-Unis, c’est bel et bien lui. Bref, c’est un long-métrage que je vous recommande chaudement.

Et vous, avez-vous vu Kinds of Kindness? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.