Voici le premier film de l’après-midi : un thriller noir signé Andrew Dominik, avec Brad Pitt en tête d’affiche. Au final, ce dernier n’est pas la seule star du film, puisque Scott McNairy lui tient dignement tête.
Après visionnage, c’est bien le genre de film à être présenté à Cannes, tout simplement car ça parle, ça parle et… ça parle ! Visiblement, ça en a dérangé pas mal, notamment du côté des spectateurs. Mais moi, ça ne m’a pas gêné plus que ça. Bon, il est vrai qu’il y a quelques temps morts (comme la conversation au bar entre Brad Pitt et James Gandolfini) et qu’on se perd parfois dans le scénario. Dominik ne mise pas non plus sur l’histoire qui est très classique (ça commence par un bain de sang et ça finit par un bain de sang).
Killing Them Softly est, en effet, un film original dans la forme. Certaines scènes sont ainsi plaisantes à voir, tandis que d’autres ne s’avèrent pas être trop insoutenables, grâce au montage. La bande originale est bien sympa également et m’a un peu rappelé celle de Drive. Enfin, j’ai bien aimé le parallèle entre l’Amérique dépeinte dans le film et les discours d’Obama.
Un film assez original, donc.