Se remettant tout juste d’une rupture, Jen décide de suivre ses parents jusqu’à Nice, pour y passer ses vacances tranquille. Sur place, elle tombe raide dingue de Spencer, l’homme parfait selon elle. Sauf que celui-ci a omis de lui révéler un détail lors de leur rencontre : c’est un tueur à gages, qui tombe amoureux d’elle, et qui décide alors de raccrocher sa blouse pour commencer une nouvelle vie. Trois ans plus tard, Jen et Spencer forment un couple épanoui… jusqu’au jour où des tueurs à gages cherchent à descendre Spencer, pour toucher la récompense ultime de vingt millions de dollars…
J’ai beau être sec lorsqu’il s’agit de donner une note à ce genre de films, je dois avouer que les comédies romantiques ont quelque chose d’attrayant (parce qu’elles vendent du rêve… en quelque sorte), même si la plupart d’entre elles sont moyennes, voire très mauvaises. Heureusement pour Killers, ce n’est pas vraiment le cas. Je dirais même qu’il s’agit d’une bonne surprise, pour un film du genre (bien que ce soit assez tiré par les cheveux par moments).
Déjà, le scénario tient la route, et évite de trop succomber à la facilité. Il reste néanmoins assez classique dans son ensemble : la belle rencontre son prince, et malgré tous les obstacles qu’ils auront à traverser, rien ne pourra les séparer (malgré une tentative ratée de nous le faire croire, mais nous ne sommes pas bêtes évidemment). Ce n’est pas le plus gênant, Kiss & Kill étant une histoire d’amour avant tout. Car là où le scénario n’est pas très inventif, c’est lors des (nombreuses) de fusillades et de bastons qui nous sont offertes. En effet, ces scènes-là se basent surtout sur le suspense, bien mené au départ (on ne sait pas qui est gentil et qui est méchant dans l’histoire). Si au début, ça fonctionne, ça a devient trop prévisible à un moment donné : il s’avère que tous les voisins du couple héros sont en fait tous des tueurs à gages. Comme je le disais dans mon premier paragraphe, c’est tiré par les cheveux, et ça gâche donc le gros potentiel qu’avait Killers (ce qui est dommage, en soi). L’autre déception du film réside dans sa fin, expédiée en deux trois mouvements. Peut-être est-ce dû au fait que le film ne m’a absolument paru par long du tout…
Les deux acteurs principaux sont très bons dans leurs rôles respectifs. Ashton Kutcher se révèle étonnamment très crédible en agent secret, un personnage qui lui colle bien à la peau. Katherine Heigl, elle, interprète bien le sien (même si c’est parfois agaçant de la voir jouer la blonde un peu écervelée). Cependant, on ne ressent pas tellement leur alchimie, c’est-à-dire qu’on a du mal à imaginer qu’ils forment un couple à l’écran. Quant aux gags, même s’ils sont téléphonés pour la plupart, ils se digèrent assez facilement.
Killers est donc un des films à ne pas manquer en ce début de saison estivale, puisqu’il vous fera sûrement passer un très bon moment.