Vu en avant-première ce mardi, en présence du réalisateur François Ozon et des deux actrices Marine Vacht et Géraldine Pailhas, Jeune et Jolie est un exercice de style assez intéressant sur l’adolescence et ses tourments.
En effet, l’adolescente en question ne se drogue pas, ne se scarifie pas, mais se prostitue. Bref, on a de quoi avoir peur que le film fasse l’éloge d’un sujet tabou. Au final, le tout est filmé avec beauté, pudeur et délicatesse, grâce au personnage d’Isabelle et à la caméra d’Ozon. Quant à Marine Vacht (l’actrice principale, sur lequel tout repose), je lui ai trouvée une ressemblance plus que flagrante avec Laetitia Casta. Mais le talent lui manque (son expression faciale et le ton de sa voix ne changent pas beaucoup, voire pas du tout).
L’une des bonnes surprises de Cannes cette année, à découvrir le 24 août prochain dans les salles.