Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de juin 2024 et que j’ai également publiées sur Instagram.
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Un p’tit truc en plus : 7/10
J’étais vraiment curieux de voir le film d’Artus, à cause de son beau succès au Box-Office. Je m’attendais d’ailleurs à être aussi déçu qu’en ayant vu la bande-annonce. Au final, pas du tout ! « Un p’tit truc en plus » est un joli film qui traite de la différence et du handicap avec beaucoup de finesse. Ainsi, on rigole et on pleure avec les personnages. Et les acteurs jouent tous très bien (même Clovis Cornillac, avec qui j’ai du mal habituellement). Je comprends donc l’immense carton du film d’Artus, qui réussit à être progressiste et inclusif sans en faire des tonnes (Dieu merci !). Une comédie à voir en famille.
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Paradis Paris : 7,5/10
Une excellente comédie noire sur la mort abordée de différentes manières, avec un casting aux oignons (mention spéciale à la jeune Charline Balu-Emane). Résultat : on rigole du début à la fin, même si le film signé Marjane Satrapi parvient également à nous émouvoir. Je recommande fortement !
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La Petite Vadrouille : 7,5/10
Film hommage à « La Grande Vadrouille » (sans doute), cette comédie est tout aussi efficace que la précédente, dans un autre registre. Pareil, on rigole sans interruption, tant les personnages embarqués par Sandrine Kiberlain et Denis Podalydès sont loufoques. De ce fait, Bruno Podalydès nous régale.
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Love Lies Bleeding : 8/10
Rose Glass nous propose là un film de genre indéfinissable : est-ce une romance ? Un thriller ? Du fantastique ? De l’horreur ? Une comédie noire ? Tout ça à la fois, à vrai dire. Ajoutez à ça une ambiance poisseuse qui nous enveloppe comme les personnages, prisonniers de leur condition de départ (pour au final s’en extirper, comme le spectateur d’ailleurs). De même qu’une excellente bande originale très 80s signée Clint Mansell, qui rappelle la BO culte de « Drive ». Le duo Kristen Stewart/Katy O’Brian porte ainsi l’ensemble avec beaucoup de muscles et de violence. Tandis que Dave Franco (dans un rôle à contre-emploi), Ed Harris, Jena Malone et Anna Baryshnikov détonnent en tant que personnages secondaires, qui ne sont pas non plus épargnés par la violence ambiante de l’intrigue. « Love Lies Bleeding » est donc un long-métrage qui fera date, à n’en pas douter.
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Les Guetteurs : 6,5/10
Un premier film sympathique réalisé par la fille de M. Night Shyamalan, avec les erreurs de débutant inévitables. D’un côté, on est intrigué par cette forêt et ces créatures mystérieuses, et on suit avec entrain les péripéties de ces quatre personnages livrés à eux-mêmes. De l’autre, le twist final est assez décevant et même si le scénario tente de nous surprendre une seconde fois, ça ne prend pas. Cependant, il y a un vrai sentiment d’angoisse qui pèse sur les personnages et le spectateur. De plus, Dakota Fanning livre une bonne performance et réussit à rendre son personnage intriguant. En somme, Ishana Night Shyamalan aurait pu faire mieux, mais n’en sort pas trop mal.
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Survivre : 7/10
Un bon film de genre français avec ses défauts. D’un côté, j’applaudis la prise de risque (comme quoi, le cinéma français sait sortir des sentiers battus). J’ai également aimé l’aspect « survival », ainsi que le message écologique (le générique de fin est, d’ailleurs, à la fois glaçant de réalisme et plein d’espoir). De l’autre, c’est surjoué par moments — Émilie Dequenne livre tout de même une bonne performance — et le film peine à capter notre intérêt au départ. Néanmoins, on s’attache à cette famille et on espère de tout cœur qu’ils vont survivre. Bref, je vous recommande le long-métrage de Frédéric Jardin.
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Elle & Lui et le reste du monde : 4,5/10
Ça commence plutôt bien, puis dès que le pauvre Marco sort en pleine nuit pour retrouver la mystérieuse fille du téléphone, les galères s’enchaînent. On aurait donc préféré qu’il reste sagement à son poste de travail. Car même si le film ne dure que 1 h 25, ça a été limite un calvaire d’arriver jusqu’au générique de fin. Heureusement, le film se conclut sur la rencontre tant attendue entre les deux tourtereaux. C’est déjà ça de gagner !
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Kinds of Kindness : 8/10
Après « Pauvres Créatures », Yórgos Lánthimos frappe de nouveau fort en 2024 avec « Kinds of Kindness ». Ou comment mettre en scène et en image le célèbre adage « trop bon, trop con ». Il faut dire que les personnages se font tous tellement traiter comme des moins que rien… qu’ils en redemandent ! Autrement dit, ils recherchent toujours la reconnaissance de leurs bourreaux respectifs. Encore une fois, le réalisateur grec use de l’humour noir et de l’absurde pour raconter ces trois histoires distinctes dans la forme, mais semblables dans le fond. Le tout aidé par un casting bien solide (mention spéciale à Jesse Plemons, qui mérite clairement sa palme d’interprétation de Cannes). En résumé, c’est une nouvelle merveille cinématographique.