[CINÉMA] Instacinés — Juillet 2023

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de juillet 2023 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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2001, l’odyssée de l’espace : 7/10

Hier, je me suis fait une toile improvisée pour aller voir (pour la première fois) « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick. Un film qui, encore aujourd’hui, est culte pour avoir révolutionné le cinéma de manière générale, notamment le genre de la science-fiction. Même si, avouons-le, celui de Stanley Kubrick flirte avec plusieurs genres pour mieux séduire (ou rebuter) le spectateur et, surtout, le dérouter. Pour ma part, si je l’ai trouvé lent par moments — c’est un parti pris qu’on aime ou qu’on n’aime pas —, ce long-métrage m’est également apparu intriguant. Que sont ces monolithes noirs ? Quels sont leurs effets sur les hommes ? Représentent-ils la perdition ou l’avancement de l’humanité ? Tant de questions qui laissent chacun libre d’y répondre comme il le souhaite. Le film est également magnifique, en témoignent les nombreux plans d’ensemble sur l’espace. Certes, on sent qu’ils sont d’époque, mais pour un film tourné durant les années 60, ça reste vachement impressionnant ! Quant à l’acteur Keir Dullea, son beau regard bleu profond et innocent traduit ce que le spectateur ressent à l’égard du film : de l’émerveillement mêlé à la crainte du mystère que revêtent ces fameux monolithes. Un long-métrage du septième art à voir… et à revoir !

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Élémentaire : 7,5/10

C’est peut-être un film mineur dans la filmographie des studios @pixar, mais « Élémentaire » m’a beaucoup ému. Le message sur la différence et l’acceptation de l’autre est vraiment beau. Le parcours de Flamme est touchant et je me suis beaucoup identifié à elle par sa quête intérieure. Et hypersensible comme je suis, son histoire d’amour avec Flack m’a fait pleurer. Pixar m’a donc encore conquis !

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Ruby, l’ado kraken : 6,5/10

Un conseil : ne regardez pas la bande-annonce. Elle dévoile pratiquement tout le film et du coup, on n’est pas surpris par le twist concernant l’un des personnages. Paradoxalement, c’est ce qui m’a donné envie de regarder « Ruby, l’ado kraken ». En effet, le personnage de Chelsea est clairement un gros tacle envers Disney. De plus, l’intrigue est un gros copié-collé du film Pixar « Alerte Rouge » (que, personnellement, je n’avais pas trop aimé pour son gros manque de subtilité dans l’écriture des personnages, surtout celui de la mère). Ici, on n’en fait pas des caisses, même si le film prétend dénoncer à fond le patriarcat (ce fameux mot magique qui veut désormais tout et rien dire) tout en se proclamant « girl power » à fond. C’est gros comme une maison, mais c’est bien introduit dans le scénario. Les personnages auraient mérité plus de profondeur, cependant (surtout celui de Chelsea). Quant à l’animation, elle est jolie et les séquences 2D/3D sont assez funs, bien que le tout soit moins ambitieux que « Le Chat Potté 2 ». Un film d’animation pas prise de tête et très premier degré.

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Morbius : 5/10

Ce n’est ni bon ni mauvais. C’est déjà meilleur que le premier « Venom » (ce n’est pas difficile, en même temps). Sur le papier, l’expérience du scientifique qui se retourne contre lui aurait pu amener à une réflexion intéressante sur la science et ses limites à ne pas franchir. De même que la violence aurait pu être plus graphique et assumée (mais bon, il fallait à tout prix livrer un produit aseptisé au grand public). Quant au scénario, il aurait pu éviter les poncifs auxquels on s’attend dans ce genre de production. Comme les personnages qui auraient pu avoir plus de saveur (je pense notamment au méchant). Les effets spéciaux, eux, sont plutôt intéressants, puisqu’ils montrent bien comme Morbius se déplace quand il a ses pouvoirs. Bref, Sony continue d’enchaîner les pétards mouillés sur grand écran (ça fait peur pour « Madame Web »).

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Barbie : 7/10

Les quelques critiques du film que j’avais regardées sur YouTube ne me rassuraient pas : encore un film 100 % misandre qui rabaisse les hommes. Au final, pas tant que ça. Bon ok, « Barbie » s’assume clairement comme étant un film féministe. Et sachant que Greta Gerwig est derrière la caméra, c’était inévitable. Néanmoins, je trouve que cette dernière parvient à dénoncer aussi bien la misogynie que la misandrie qui gangrène notre société. Même si le mot « patriarcat » est bien répété une vingtaine de fois — une manière de ridiculiser la fameuse lutte contre l’oppression masculine ? Outre le message politique, « Barbie » assume totalement son côté parodique, que ce soit dans la mise en scène, les décors et les costumes — LES plus belles réussites de ce long-métrage, selon moi — et l’écriture des personnages. Le casting l’a d’ailleurs bien compris et on se régale de voir Ryan Gosling être tourné en ridicule. La bande originale est également excellente et la séquence « I’m Just Ken » est juste géniale (bel hommage à « Grease », au passage). En résumé, c’est drôle et fun, tout en étant sérieux quand il le faut.

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