[CINÉMA] Instacinés – Février 2024

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de février 2024 et que j’ai également publiées sur Instagram.

***

Migration : 3,5/10

Malgré de beaux graphismes et décors, je me suis beaucoup ennuyé. Le scénario est léger, même s’il se passe des choses. Je n’ai pas aimé le character design, encore moins le doublage français (j’ai de plus en plus de mal avec Laure Calamy). Reste le joli message sur le fait de prendre son envol pour aller vers de nouveaux horizons. Un film d’animation décevant, en somme.

***

Astérix : le domaine des dieux : 7,5/10

Je n’avais pas revu cette adaptation d’« Astérix » depuis sa sortie et j’ai voulu profiter de sa ressortie pour le re-regarder. Si j’ai eu du mal à rentrer dedans à cause de l’esprit « Astier », j’ai finalement retrouvé l’esprit de la bande dessinée que j’adorais lire quand j’étais enfant. L’humour et l’action sont omniprésents, tandis que les références à la pop culture sont distillées avec intelligence. Enfin, les graphismes 3D sont très bons et respectent à merveille les dessins originaux. Pour conclure, j’ai bien plus apprécié « Le domaine des dieux » que dans mes souvenirs.

***

Argylle : 7,5/10

Le film fait un bide au Box-Office et selon moi, ce n’est pas mérité. Certes, le concept est pour le moins inédit et farfelu, mais c’est ce qui m’a fait apprécier « Argylle ». Matthew Vaughn nous propose ainsi une comédie d’action et d’espionnage attendue dans le fond — avec quelques twists surprenants —, délurée dans la forme. Le mélange « fiction/réalité » est bien amené, tandis que la caméra « à la première personne » nous immerge encore plus dans l’histoire. Le duo Bryce Dallas Howard/Sam Rockwell est convaincant et le fait de voir ces deux acteurs dans ce genre de film est osé pour le coup. Là où Henry Cavill arrive à jouer (et à se moquer) de son image de « beau gosse d’Hollywood ». Enfin, la bande originale est géniale et certaines scènes marquent vraiment le coup au niveau visuel. Cependant, l’acte final tire trop en longueur à mes yeux. Conclusion : 2024 démarre bien au rayon des blockbusters.
P.S. Pour celles et ceux qui se poseraient la question, Dua Lipa n’apparaît qu’au début (et elle est encore très loin de l’Oscar).

***

Cocorico : 5/10

La BA m’avait bien fait rire, et avec Didier Bourdon et Christian Clavier au casting, je savais à quoi m’attendre. Il y a des répliques qui m’ont fait rigoler, mais selon moi, le film tire trop en longueur (je m’attendais à ce que tout le récit se passe au domaine des Bouvier-Sauvage, ce que j’aurais préféré personnellement). Une comédie à voir pendant un dimanche pluvieux.

***

Dune : 6,5/10

La deuxième partie sortant à la fin du mois, l’équipe du film ressort le premier volet dans les salles obscures pour permettre au public de le (re)découvrir. Pour ma part, je l’avais raté à sa sortie, donc j’en ai profité avant d’aller voir le 2.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé le film pas mal. Niveau technique, je n’ai rien à redire. Denis Villeneuve prouve encore une fois que c’est un grand réalisateur, comme en témoignent la photographie, les décors, les costumes et la musique composée par Hans Zimmer. La direction d’acteurs est également très bonne (à une exception près). Cependant, j’ai senti les 2 h 36 passer et le dernier acte s’éternisait un peu trop à mon goût. J’espère donc que la partie 2 rectifiera ce problème de rythme.
Le gros défaut de « Dune » pour moi est Timothée Chalamet. Si vous me suivez, vous savez que j’ai du mal avec cet acteur. Je reconnais qu’il joue bien dans les quelques films que j’ai vus avec lui — je ne compte pas cette purge qu’est « Call Me By Your Name ». Là, je suis désolé, mais je trouve qu’il n’a aucun charisme dans le rôle de Paul Atréides. Denis Villeneuve a clairement fait une erreur de casting en le choisissant lui et pas un autre. Sans Chalamet — Chalamèche comme je le surnomme —, j’aurais peut-être davantage apprécié le long-métrage de Villeneuve. Pour ce qui est de Zendaya, j’attendrai de voir « Dune 2 » pour me prononcer quant à sa performance — j’ai un peu de mal avec cette actrice, même si dans « Spider-Man », elle ne s’en sort pas trop mal.
En conclusion, vous enlevez Chalamèche et vous obtenez un film de science-fiction soigné. Bémol : mon cinéma diffusait le film dans une petite salle. Or, j’aurais beaucoup aimé le regarder sur un très grand écran, car il a été clairement pensé pour.

***

Madame Web : 7,5/10

Ce film se faisait laminer bien avant sa sortie et tout le monde s’acharne dessus depuis mercredi. Personnellement, mauvaises critiques ou pas, j’y suis allé et je dois vous dire que j’ai beaucoup aimé. Certes, c’est un film de superhéros classique dans son genre avec beaucoup de clichés (à commencer par les personnages), mais ça ne m’a pas dérangé. À vrai dire, j’ai adoré partir à la découverte du personnage de Madame Web et de ses origines. De même que j’ai adoré sa dynamique avec les trois autres super héroïnes à en devenir. Dakota Johnson livre, par ailleurs, une bonne performance, en apportant à Cassandra son côté « awkward » et « asociale » qu’on aime tant chez Dakota. Le reste du casting est bon également et le méchant incarné par Tahar Rahim est le mieux écrit de tous ceux du Spider-Verse. Les effets spéciaux ne sont pas toujours réussis et c’est ce qui m’a justement fait aimer ce côté (volontairement ?) « cheesy ». Enfin, les visions de Madame Web sont bien exploitées — ce sont mes moments favoris du film. On ne tient donc pas le film de superhéros du siècle, mais selon moi, c’est loin d’être le pire !

***

Jennifer Lopez « This Is Me… Now : A Love Story »

Jennifer Lopez a sorti vendredi son premier album en dix ans, un événement dans le paysage musical de la pop. Mais la bomba latina n’a pas fait les choses à moitié, puisqu’elle accompagne cette nouvelle galette d’un film qu’elle a produit de A à Z et qui est disponible sur @primevideofr. Alors, que vaut ce film dans l’ensemble ?
Eh bien, c’est un long-métrage à l’image de J-Lo : très porté sur l’Amour — son thème de prédilection — et, évidemment, sur elle-même. « This Is Me… Now : A Love Story » est une œuvre à sa gloire et, quelque part, c’est ce qu’on attendait. L’artiste se met ainsi en scène en chanson, en danse et en acting. On suit donc son cheminent intérieur pour tenter de guérir (une bonne fois pour toutes ?) de ses blessures causées par ses échecs amoureux passés. J-Lo n’hésite d’ailleurs pas à se moquer d’elle-même, puisque ses amis (dans le film) la traitent de « love addict » et que son thérapeute (le rappeur Fat Joe) est tellement désespéré par son cas qu’il l’envoie se faire soigner ailleurs.
Au niveau visuel et musical, Jennifer Lopez a mis les petits plats dans les grands en nous offrant des tableaux musicaux endiablés. De « Hearts and Flowers » à « Broken Like Me », en passant par « Can’t Get Enough » et Rebound », la chanteuse/danseuse/actrice enchaîne les tubes non-stop, sous fond de clips aux effets spéciaux parfois très cheaps et de R&B à la sauce 2000s (sa meilleure période musicale, selon moi). Oui, « This Is Me… Now » est clairement un film à son image.
Mon seul regret est que la moitié des titres de l’album figure dans le générique de fin, là où je m’attendais à ce qu’elle les mette tous en scène d’une manière ou d’une autre. Pour ça, je pense que le film aurait pu facilement durer 1 h 30. De plus, je n’ai pas toujours trouvé que la mise en scène était en adéquation avec la chanson (comme pour « Midnight Trip To Vegas »).
Conclusion : si vous êtes fan de J-Lo, vous aimerez à coup sûr ce film (et cet album). Personnellement, j’ai déjà envie de le revoir !

***

Tout sauf toi : 6,5/10

Deux personnes pour qui tout avait super bien commencé finissent par se détester sur un malentendu et font croire qu’ils sortent ensemble pour duper leur entourage (et fuir son ex pour l’une, se rabibocher avec la sienne pour l’autre)… C’est le pitch un peu improbable de « Tout sauf toi », la nouvelle comédie « non romantique » de Will Gluck (réalisateur de « Easy Girl » et de « Sexe entre amis », films j’avais bien détestés comme il faut). Deux choses me donnaient envie d’aller voir « Anyone But You », cependant : Sydney Sweeney (actrice montante que j’aime de plus en plus) et les scènes comiques de la bande-annonce (dont le fameux « Titanic-moi ! »). Au final, qu’est-ce que j’en ai pensé ? Que c’est une charmante comédie romantique — on sait qu’ils vont finir ensemble et c’est pour ça que je regarde ce genre de long — métrage, personnellement — avec un duo d’acteurs qui fonctionnent super bien. Que les scènes comiques marchent du tonnerre également, même si elles sont déjà montrées dans la bande-annonce. Et que le pitch tient la route du début à la fin. Sans oublier la bande originale qui inclut le titre culte de Natasha Bedingfield, « Unwritten » (qui connaît d’ailleurs une seconde jeunesse, à l’instar de « Murder on the Dancefloor » de Sophie Ellis-Bextor). De quoi cocher toutes les cases pour passer un agréable moment, en solo ou en compagnie de sa moitié.

***

Anatomie d’une Chute : 7,5/10

Avec « Anatomie d’une Chute », Justine Triet revient à un long-métrage à la forme plus classique — à ce jour, je n’ai toujours pas compris de quoi parlait « Sybil » —, mais tout de même alambiquée. En gros, tout au long du film, on croit à l’innocence de Sandra et, dans le même temps, on doute de sa parole. Si, personnellement, j’ai adoré ce thriller dramatique pour l’interprétation de ses acteurs, son scénario, sa mise en scène, son jeu de caméra, son montage et ses dialogues, la fin m’a laissé sur ma faim. Certes, je pense que c’était l’effet recherché par la réalisatrice, mais selon moi, le point de vue de la victime manque (bien qu’on découvre qui était cet homme au cours du procès). De même que tout n’est ni blanc ni noir, là où le cinéma nous a toujours habitués au manichéisme, et que c’est à nous de décider ce qui est vraiment arrivé à Samuel — Marge le dit bien à Daniel, d’ailleurs. C’est clairement un film frustrant et c’est grâce à ça qu’il laissera une trace indélébile dans le septième art.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.