[CINÉMA] Instacinés – Février 2022

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de février 2022 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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Titane : //

Je ne donne pas de note à « Titane » de Julia Ducournau pour le moment, car je n’arrive pas à dire si je l’ai aimé ou pas. Alors, oui, il y a des thématiques abordées dans ce film qui me touchent personnellement, mais qui ne sont pas assez approfondies selon moi. De l’autre côté, le scénario est trop fouillis et la réalisatrice veut tellement en dire le plus possible qu’elle finit par s’égarer (contrairement à « Grave », où l’intrigue est limpide et fluide de bout en bout). Ou alors, je suis passé à côté de certains aspects de son œuvre ?
Ce qui est sûr, c’est que les deux acteurs (Agathe Rousselle et Vincent Lindon) sont magistraux dans leurs rôles respectifs. Je sais aussi que Julia Ducournau est une cinéaste à suivre (c’est la Sofia Coppola française pour moi). Enfin, j’ai très envie de revoir « Titane », car je sens que ce film a encore des choses à me raconter.
Si Julia pouvait caster Kristen Stewart pour son prochain film, je serais aux anges ! L’actrice aurait clairement sa place dans la filmographie de la réalisatrice française !

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Last Night in Soho : 7,5/10

Un film de genre qui lorgne progressivement du conte fantaisiste vers le récit d’épouvante et d’horreur, où la frontière entre la réalité et la folie est très mince. Une histoire où, comme l’héroïne (Thomasin McKenzie), on se sent pris au piège de ce cauchemar qu’on vit éveiller avec elle. Un long-métrage qu’Edgar Wright réalise d’une main de maître, en redonnant vie aux sixties glauques et glamours, avec une fougue propre à lui. Une œuvre ambitieuse qui voit deux actrices de talent (Thomasin McKenzie et Anya Taylor-Joy) se livrer à un duel d’innocence, de charme et de mystères. Bref, une claque cinématographique que je suis heureux de m’être prise.

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Jean-Christophe & Winnie : 7/10

Un retour en enfance rafraîchissant qui fait beaucoup de bien. Une jolie fable qui nous rappelle l’importance de garder son innocence, même (et surtout) durant sa vie d’adulte. Ewan McGregor est top, comme toujours. Un film qui prouve que Disney est (encore) capable de faire du neuf avec du vieux, et ce, avec intelligence et finesse.

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The Last Show : 5/10

Une comédie feel-good qui, malgré son bon casting, sa bonne BO et certaines blagues qui font leur effet, n’a pas la même résonnance ici qu’aux États-Unis (où l’émission « A Prairie Home Companion » fut très populaire). Sympa, sans plus.

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Marry Me : 8/10

Vu que j’ai un cœur d’artichaut, j’ai immédiatement fondu devant « Marry Me ». Ok, on sait que Jennifer et Owen vont finir ensemble dès le début. Ok, le pitch de base est surréaliste. Mais personnellement, je m’en fous, car j’ai eu ce que je voulais : une super comédie romantique remplie de bons sentiments et qui m’a fait à la fois sourire et pleurer à la fin. Et puis, ça fait tellement plaisir de revoir J-Lo jouer et, surtout, CHANTER !

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Cinquante Nuances de Grey : 6/10

Oui, j’admets avoir un penchant (masochiste ?) pour cette saga que j’ai tellement conspuée publiquement pendant des années. Mais si on excepte certains défauts cinématographiques qu’on ne peut pas ignorer et le discours sacrément misogyne du truc (ok, ça fait beaucoup là), ce premier volet passe et met assez bien en avant la complexité de la relation entre Anastasia et Christian. En d’autres termes, je prends ce film tel quel : comme étant pas prise de tête.

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Cinquante Nuances Plus sombres : 5/10

Bien moins douloureuse que dans mes souvenirs (mais aussi plus piquante), la suite des aventures érotico-amoureuses d’Anastasia et Christian est semée d’embûches (mais pas trop non plus). Si certaines sous-intrigues sont bien développées, notamment celle de Leïla, le film est alourdi par des clichés dont on se serait bien passés et d’un troisième acte ridicule au possible. Un deuxième volet qui fera surtout sens pour les fans de la saga qui ont lu les bouquins.

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Cinquante Nuances Plus claires : 7/10

James Foley efface les erreurs du précédent volet pour un résultat plus épuré et cohérent sur tous les plans. Certes, on sourit toujours devant certaines scènes et répliques improbables. Certes, cette saga est un vrai copié/collé de « Twilight ». Mais ce plaisir coupable se déguste sans consommation, en particulier ce troisième et dernier chapitre. En plus, les scènes érotiques sont plutôt inventives et redonnent à la « chambre rouge de la douleur » ses couleurs les plus intenses.

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