Neuf ans après le premier, voici Vice-Versa 2. La jeune Riley a désormais 13 ans, donc l’âge de la puberté et de l’adolescence. Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur ne sont désormais plus seuls, puisqu’ils sont rejoints par Anxiété, Envie, Embarras et Ennui. En d’autres mots, ce second volet reprend le même scénario que son prédécesseur : ce n’est plus Joie qui monopolise l’esprit de Riley, mais Anxiété. Pas vraiment de surprises, donc.
Malgré le manque de nouveauté, j’ai beaucoup aimé Vice-Versa 2. Je n’en attendais pas grand-chose, pourtant. En effet, si j’avais bien aimé le premier film, j’avais été déçu par rapport à tout le pataquès qu’on en avait fait (en comparaison, j’avais adoré le trop sous-coté Le Voyage d’Arlo). De plus, j’avais trouvé le personnage de Joie insupportable. Et là, c’est Anxiété qui me sortait par les yeux. J’avais envie de la baffer, c’est vous dire ! Mais comme un ami me l’a dit, c’est que le personnage est en soi réussi. Or, quand ledit personnage est au centre de l’intrigue, ça ne rend pas toujours le film agréable à regarder.
Néanmoins, j’ai trouvé le scénario bien construit, tandis que la morale qui en découle est intéressante. En effet, comme Joie — que j’ai vraiment appréciée ici —, on comprend que nos émotions ne doivent pas nous guider au risque de ne plus être soi-même. C’est d’ailleurs ce qui se passe avec Riley, puisque pour intégrer la bande de filles branchées de son nouveau lycée, elle fait tout pour leur plaire au point de renier qui elle est. On s’identifie ainsi facilement à elle, parce qu’on est tous passés par là à un moment donné. Et je pense que ça parlera aussi bien aux adultes qu’aux enfants, pour le coup (contrairement à d’autres films Pixar comme Élémentaire ou Buzz l’éclair).
Si « à l’extérieur — Riley dans son nouveau lycée —, l’histoire est simple, “à l’intérieur” c’est autre chose. On redécouvre des lieux déjà connus au sein de l’esprit de Riley, puis on en découvre d’autres (notamment celui qui forme sa personnalité). Ça passe ainsi par de sublimes graphismes et de belles couleurs, comme Pixar nous y a accoutumés depuis toujours. Au passage, les personnages en 2D et en 3D façon jeux vidéo sont réussis et s’intègrent bien à l’ensemble.
Enfin, j’ai bien aimé le casting vocal dans l’ensemble, que ce soit Charlotte Le Bon (Joie), Marilou Berry (Tristesse), Mélanie Laurent (Dégoût), Dorothée Pousséo (Anxiété) — même si on l’entend un peu trop souvent dans les doublages, à mon goût — ou Adèle Exarchopoulos (Ennui). Même si je suis curieux de voir le film en VO, cette version française est d’excellente facture.
Pour résumer, Vice-Versa 2 est une belle ode à l’adolescence. Il m’a ainsi fait rire comme pleurer. En d’autres mots, je vous le conseille.
Et vous, avez-vous vu Vice-Versa 2 ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !
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