Carter Webb, 26 ans, sort d’une rupture douloureuse. Aspirant au rêve d’être écrivain, il écrit en attendant des scénarios pour des films X. Pour oublier son chagrin d’amour, il décide de s’installer temporairement chez sa grand-mère, qui défaille, car persuadée de vivre ses dernières heures. Il va alors faire la connaissance de Sarah Hardwicke et de sa fille Lucy, ses deux nouvelles voisines. Très vite, Sarah et Carter ressentent l’un pour l’autre de l’attirance. Mais la jeune Lucy n’est également pas indifférente au charme de son nouvel ami…
Un charmant petit film indie qui apporte beaucoup de fraicheur au cinéma américain. Une bande originale qui nous transporte et donne à ce métrage simplicité et spontanéité. Un casting qui ne frôle, certes, pas le casting quatre étoiles, avec une Meg Ryan qui fait tout pour être oscarisable (mais qui ne l’est pas assez pour l’être justement), une Kristen Stewart qui semble toujours interpréter le même type de rôle, et un Adam Brody qui porte sans trop de difficultés ce petit monde sur ses frêles épaules. Tous les trois, accompagnés d’acteurs secondaires sympathiques (Olympia Dukakis, Makenzie Vega) sont autant touchants les uns que les autres, et on se surprend à les aimer et à être passionnés devant leurs histoires, avant de soudainement les quitter avec regret. Car le principal défaut qu’on peut trouver à In The Land of Women, c’est sa trop courte durée. Et son grand manque d’approfondissement quant aux différentes intrigues qu’il lance. Malgré tout, In The Land of Women, on en tombe amoureux, et puis c’est tout.