Il a eu beau neigé ces derniers jours, ça ne m’a pas empêché d’aller voir le documentaire de Luc Jacquet, intitulé Il était une Forêt.
Après être sorti de la salle de cinéma, il est maintenant clair que j’ai du mal avec les documentaires sur grand écran. Autant j’arrive à suivre des documentaires à la télévision (notamment sur les animaux), car ils ne font qu’apporter des explications aux téléspectateurs. Alors que, lorsque c’est au cinéma, le fait que le documentaire racontant une sorte d’histoire peut d’abord m’attirer, pour me rebuter au final.
Par exemple, ça a été le cas pour Félins de DisneyNature : une bande-annonce alléchante, un scénario pompeux et calqué sur celui du Roi Lion. Pour Il était une Forêt, c’est un peu la même chose. Au début, si on se sent apaisé par l’univers de ces belles forêts tropicales et par la bande son reposante, on s’ennuie vite. En effet, j’ai eu souvent cette impression que le film se répétait, notamment lorsqu’il faisait allusion aux menaces extérieures de la forêt (l’homme, les êtres vivants). D’ailleurs, je regrette que le film n’ait pas suivi la direction pro-écologique qu’il avait amorcée au début.
C’est ainsi que, malgré sa durée courte d’une heure vingt, le temps ma paru être long. Je sais donc désormais que les films de ce genre, ce n’est pas pour moi !