J’ai enfin vu la version 2014 cet après-midi ! J’ai tellement lu d’avis, aussi bien positifs que négatifs (surtout négatifs, en fait), que ça a sans doute beaucoup influé sur mon jugement… À vrai dire, je n’ai pas aimé ce nouveau Godzilla, mais je n’ai pas détesté non plus.
Je n’ai rien à redire sur la mise en scène et sur les effets spéciaux. Au passage, on sent bien le format IMAX sur les scènes d’action avec les monstres. La 3D est, bien entendu, inutile, mais passons.
Pour ce qui est de l’histoire et, donc, du scénario, en eux-mêmes, c’est cliché, mais surtout très manichéen. Autant la première heure, ça ne me dérangeait pas plus que ça, autant après, ça a fini par me lasser. Entre le jeune soldat américain qui veut sauver San Francisco à lui tout seul, sa femme qui pleurniche et crie jusqu’à nous en briser les tympans, leur fils qui est à la limite de l’autisme, le père qui nous énerve avec sa dépression (et son obstination), l’armée américaine qui veut sauver l’humanité avec une bombe atomique (heu… ouais, d’accord) ou encore les deux gentils scientifiques qui pensent avoir tout compris, on réalise que Godzilla est un film américain réalisé par un américain… pour des américains. Et les personnages sont tellement stéréotypés, que ça se ressent beaucoup sur le jeu des acteurs. Pourtant, j’adore Aaron Taylor-Johnson et je suis persuadé qu’Elizabeth Olsen est une bonne actrice.
Tout ça pour dire que pour le soi-disant film de l’année, je trouve que ça vole assez bas. À voir si le réalisateur remédie à ces défauts dans le deuxième volet, prévu pour 2017…