Second film du week-end : le nouveau David Fincher, intitulé Gone Girl. Soit un drame/thriller au titre énigmatique, mais moins que celui du roman dont il est tiré (Les Apparences). Alors, qu’en dire ?
Pour moi, le film se divise clairement en trois parties. Et si la première n’est pas vraiment intéressante, dans le sens où c’est un peu trop cousu de fil blanc (on se doute bien que le mari est innocent dans cette affaire, malgré l’attitude bizarre et incompréhensible qu’il adopte face à la situation), les deux autres font que Gone Girl gagne vraiment en intérêt, avec un twist assez prévisible, mais très bien trouvé.
A partir de là, on attend avec frénésie le dénouement, pour savoir si le véritable coupable va être puni ou pas. En tout cas, malgré quelques incohérences qui peuvent l’ampouler, le scénario tient bien la route et se permet même de nous laisser volontairement sur notre faim.
Eh oui ! Alors pour celles et ceux qui aiment les histoires qui ont un début et une (vraie) fin, sachez que vous risquez d’être probablement déçus. Mais je vous laisserai juger par vous-mêmes !
Et que dire du casting ? Je pense honnêtement que Rosamund Pike les éclipse tous sans problème et, à mon avis, elle aura droit à sa citation aux prochains Oscars, comme ce fut le cas pour Rooney Mara (Millénium).
Enfin, j’ai apprécié la critique (juste) que David Fincher fait des médias et, dans une moindre mesure, de l’Amérique bien propre sur elle.
En résumé, Gone Girl satisfait toutes nos attentes, même s’il est assez long à démarrer.