Les Snow ont un accident de voiture qui leur coûte la vie. Leurs enfants, Abby et Ethan se retrouvent alors livrés à eux-mêmes, ne sachant ce qu’ils vont devenir. Ils sont aussitôt adoptés par les Goode qui ont, quant à eux, perdu leur fils il y a un an. Les Goode sont les parents idéaux, en apparence du moins…
Une série B parmi tant d’autres, au budget très limité, mais qui réussit le pari de nous tenir suffisamment en haleine pour qu’on y croie. Forcément, si on connait le concept du film (à savoir des orphelins adoptés par une famille, pas si gentille que ça en vérité), on connait tout le film. On remarque même que certains détails ont été omis, faute d’un scénario bâclé qui mise tout sur le suspense. Ce qui marche à merveille d’ailleurs, sur ce coup-là. Le personnage de la mère (Angie Harmon) est complètement barré, inquiétant, imprévisible et à vrai dire, tout repose sur elle en quelque sorte. Pour lui tenir dignement tête, une Jordan Hinson convaincante dans son rôle de fille incomprise. Le reste n’est juste là que pour faire les bouche-trous quand il y en a besoin. De même que ces plans qui se répètent indéfiniment, preuve que ce Glass House est tendancieusement bâclé. Certains se suffiront néanmoins à ce direct-to-video plutôt sympathique, tandis que les autres finiront la soirée en rouspétant.