J’avais ressenti de la déception en regardant Roméo+Juliette et Moulin Rouge. Or, j’avais bien accroché à Australia (car ce dernier était moins excentrique que ses prédécesseurs). C’est ainsi que j’ai beaucoup aimé Gatsby Le Magnifique (Gatsby The Great en VO).
Déjà, la 3D saute aux yeux : c’est bien fait et on a une agréable impression de profondeur. Un premier bon point, donc.
Ensuite, on aurait pu penser que la réalisation serait, encore une fois, trop excessive et « bling-bling« . Au final, elle est oscille doucement et agréablement entre Roméo+Juliette (pour les scènes de fêtes) et Australia (pour l’histoire d’amour). Un autre bon point.
Après, la bande originale, que j’avais écouté plusieurs fois avant de voir le film (et que je continue d’écouter d’ailleurs), s’intègre parfaitement bien à l’ambiance que Baz Luhrmann veut véhiculer (les chansons de Fergie et de will.i.am collent bien aux fêtes données par Gatsby, tandis que celle de Lana Del Rey donne tout son sens à la relation qu’entretient ce dernier avec Daisy).
Enfin, le réalisateur a su choisir ses acteurs pour interpréter les différents personnages. Leonardo DiCaprio incarne donc avec grandeur toutes les facettes possibles qu’un homme peut avoir. Carey Mulligan, elle, est délicieuse en diva pulpeuse des années 20. Joel Edgerton joue à merveille le rôle du mari salopard, tandis qu’Isla Fisher devient méconnaissable.
Ce qu’on pourrait reprocher au film ? Certaines scènes qui tirent en longueur. Sinon, tout est parfait.