Le Pixar de 2016 est arrivé ! Après le sympathique Vice-Versa et le très bon Voyage d’Arlo, c’est au tour de Le Monde de Dory (ou Finding Dory en VO) de faire ses preuves. Un film très attendu, puisqu’il arrive treize ans après Le Monde de Nemo, qui avait fait un carton monstre à l’époque de sa sortie (dont neuf millions en France). Si je me souviens très peu de ce dernier, je ne pourrai donc pas dire si sa suite est à sa hauteur. Au lieu de cela, je me contenterai de donner mon avis sur celle-ci.
Et mon avis est globalement positif. Mais il faut s’accrocher au début pour suivre l’histoire, puisqu’elle reprend là où le précédent volet s’était arrêté (plus ou moins). Néanmoins, nous avons droit à une piqûre de rappel, puisque les dix premières minutes nous relatent (entre autres) la rencontre de Dory avec Marin. Le reste du film nous en apprendra davantage sur son enfance et comment elle en est arrivée là. Tout du long, on s’attache au personnage, ainsi qu’à son homologue enfant. Et on apprécie de voir qu’un film entier lui est dédié, même s’il fera également la part belle à d’autres protagonistes.
Il y a d’abord Marin et Némo, qu’on est ravi de retrouver. S’ils sont moins mis en avant cette fois, ils gardent chacun leur personnalité propre. Il y a aussi les nouveaux personnages, qui s’appellent Destinée, Hank et Bailey, qui recèlent tout autant d’humour et nous marquent chacun à leur manière. Et si Dory m’a bien fait rire, quant à ses trous de mémoire et les situations dans lesquelles elle se met (malgré elle), l’oiseau Becky m’a fait, quant à lui, exploser de rire. Il m’a d’ailleurs fait penser aux mouettes du premier volet, qui font un caméo ici. Bref, autant de personnages hauts en couleurs, qui illuminent notre rétine.
Concernant la distribution vocale, elle est très bonne. Céline Monsarrat, connue notamment pour doubler Julia Roberts et avoir fait la voix française d’Anastasia, est décapante en Dory. Tandis que Mathilde Seigner et Philippe Lellouche sont surprenants (je n’avais pas reconnu Seigner, tellement elle joue bien son rôle !). Enfin, je me suis surpris à trouver du talent à Kev Adams et à Frank Dubosc, comme quoi, tout arrive !
Pour ce qui est de l’aspect technique (le scénario et l’animation), je n’ai rien à redire. Les graphismes sont travaillés, comme toujours chez Pixar, et vont même jusqu’à donner un aspect réaliste lors des scènes en surface de l’océan. Le scénario, bien qu’il soit une « redite » du Monde de Nemo, ne nous laisse aucun temps mort et arrive à ponctuer le récit de moments d’action comme de moments calmes et émouvants.
Pixar nous offre donc un bon cru avec Finding Dory. Le succès sera bien évidemment là. Si aux États-Unis, le film est bien parti pour dépasser son prédécesseur, il faut voir s’il arrivera à égaliser les neuf millions d’entrées de Nemo au Box-Office français.
Bonjour
Moi j’étais très emballé par ce film, mais rien ne veut le monde de Némo a mes yeux.
J’ai adoré le monde de Dory