[CINÉMA] Fifty Shades – Mon nouvel avis sur la trilogie !

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous parle cinéma avec la saga érotique tant décriée par les uns et les autres (et par moi-même) : Fifty Shades ! Je sais, j’ai beaucoup descendu les livres et les films à l’époque. Mais après avoir lu les tomes 5 et 6 du point de vue de Christian Grey (à lire ici et ), j’ai voulu redonner sa chance à la trilogie adaptée sur grand écran. Suite à mon visionnage, je vous donne mon avis sur Fifty Shades of Grey, Fifty Shades Darker et Fifty Shades Freed !

Note de l’auteur : je ne m’attarderai pas sur le jeu des acteurs. Pour faire court, j’ai revu les films en version française (le doublage est bien fait selon moi et rend certains dialogues bien moins ridicules qu’en VO, à mon goût). Je jugerai vraiment ce que j’ai aimé dans les films eux-mêmes.

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Fifty Shades of Grey

On commence avec le premier volet sorti en 2015, qui a été réalisé par Sam Taylor-Johnson. Un film que je trouve agréable à regarder pour son aspect visuel. En effet, la photographie est très belle et la mise en scène de certains passages est bien trouvée. Je pense notamment à la scène du planeur (avec le super titre de Vault, One Last Night). Les scènes de sexe sont également esthétiques, comme celle se déroulant dans la chambre d’Anastasia et celle se déroulant dans la chambre rouge de M. Grey (toutes deux avec Beyoncé en fond sonore). La bande originale est d’ailleurs top et accompagne bien le film. Bon, par contre, il y a d’autres passages grossièrement mis en scène (cf. quand elle sort de son interview et qu’il pleut : on a compris qu’elle mouillait, hein !).

Ce qui me plaît également dans ce premier volet est qu’il met bien en avant la complexité de la relation amoureuse entre Anastasia et Christian. Tout du long, les deux ne savent plus où se donner de la tête face à l’autre. Je suis d’ailleurs content de voir que Sam Taylor-Johnson et Kelly Marcel (la scénariste) ont donné à Ana plus de peps et de répondant. Elle ne se laisse clairement pas faire, surtout quand Christian lui donne des ordres (cf. le fameux rendez-vous d’affaires où elle le rembarre après l’avoir allumé bien comme il faut). Je suis donc content de voir cette facette du personnage à l’écran.

Par contre, le scénario est très linéaire et certaines lignes de dialogue tombent vraiment à plat, tant elles sont clichées. Le discours de fond est également sexiste, mais j’en ai déjà parlé dans mes articles précédents sur la saga. Donc, inutile que j’aborde de nouveau le sujet en profondeur. Disons qu’en termes d’adaptation, le film aurait été davantage intéressant s’il n’avait pas été aussi fidèle au livre. D’ailleurs, j’aurais personnellement viré l’aspect BDSM de l’histoire (même si le film a été principalement vendu sur celui-ci). Honnêtement, les scènes de sexe sont tellement soft que sans ça, ça aurait été du pareil au même.

Fifty Shades of Grey est donc un bon divertissement pour les points positifs que j’ai cités plus haut. Mais j’ai quand même beaucoup ri à certains moments (bon OK, j’ai également rigolé en regardant les suites).

Lire mon premier avis ici.

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Fifty Shades Darker

Ce deuxième volet, réalisé par James Foley et sorti en 2017, m’avait laissé un souvenir impérissable. Il faut dire aussi que j’étais dans ma période « il faut que je descende Fifty Shades à tout prix ! » En le revoyant récemment, je l’ai bien plus apprécié qu’à l’accoutumée et il m’a davantage plu sur certains aspects. Tandis qu’il m’a agacé sur d’autres points.

Déjà, je trouve que la réalisation de Fifty Shades Darker tranche beaucoup trop avec celle de son prédécesseur. Forcément, la personne derrière la caméra n’est plus la même. Et bien qu’il y ait des passages à l’esthétique intéressante (comme la séquence du bal masqué), la photographie et les couleurs « luxueuses » du premier volet m’ont beaucoup manqué. De plus, même si James Foley a rempilé pour le troisième et dernier chapitre, j’ai toujours du mal à apprécier son travail visuel sur Cinquante Nuances Plus Sombres.

Dans l’ensemble, le film se regarde bien (les deux premiers tiers, surtout). L’aspect thriller est bien mis en avant, notamment avec le personnage mystérieux de Leïla qui stalke notre héroïne. Celui de Jack Hyde est bien introduit dans l’histoire, même s’il aura plus d’importance dans Fifty Shades Freed. Quant à celui d’Elena, il ne sert vraiment à rien. Pourtant, le premier volet parlait déjà d’elle, et puis elle a joué un rôle capital dans la construction psychique et sexuelle de Christian. Mais là… Elle n’a droit qu’à deux scènes (et encore…). Bref, c’est un semi-échec à ce niveau-là.

En outre, on découvre un peu plus la part sombre de notre M. Cinquante Nuances. Bon, on a droit à des passages drôles comme la « carte » dessinée sur son torse avec du rouge à lèvres (point positif : on voit par deux fois son beau torse en gros plan). Anastasia continue de lui répondre, mais elle cède rapidement à ses caprices. Enfin, James Foley abuse beaucoup trop des clichés qu’on nous ressert à toutes les sauces dans le cinéma romantique (la fille qui marche sous la pluie, avec une chanson de Sia en fond pour bien montrer qu’elle déprime : LOL !). Sans parler du troisième acte qui enchaîne les rebondissements ridicules qui n’en sont pas (cf. l’« accident » de l’hélicoptère et la fin en mode telenovela). Quant aux scènes de sexe, certaines ont capté mon attention, mais les autres me sont passées au-dessus (sans mauvais jeu de mots).

Pour résumer, ce deuxième chapitre laisse à désirer sur certains points. Et même si la bande originale est toujours aussi cool, toutes les chansons n’étaient pas indispensables non plus.

Lire mon premier avis ici.

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Fifty Shades Freed

On termine par le troisième et dernier volet de la trilogie érotique, Fifty Shades Freed, toujours avec James Foley derrière la caméra. Un film bien supérieur à son prédécesseur, sur tous les plans. En d’autres termes, c’est mon préféré des trois.

Pour commencer, j’y ai retrouvé la réalisation esthétique du premier (Fifty Shades of Grey), notamment dans les scènes de sexe. En effet, celles-ci sont aussi captivantes et agréables à regarder (cf. celles de la chambre rouge). Les chansons qui les accompagnent en fond sonore sont d’ailleurs toutes bien choisies (là où le deuxième volet était fouillis, de ce côté-là). En parlant de la bande originale, là encore je la préfère à celle du précédent et pour moi, c’est un sans-faute à l’image du premier.

Le scénario est bourré de rebondissements en tout genre. Outre les moments coquins, on suit Anastasia et Christian en lune de miel (le début du film est canon !), puis dans leur vie de jeune couple marié. Ana se laisse de moins en moins faire face à Christian qui est toujours aussi maniaque du contrôle (cf. quand il lui demande de prendre son nom d’épouse au travail et quand il se venge d’elle en lui refusant l’orgasme). L’intrigue de Jack Hyde est également bien ficelée et prend de plus en plus dans place dans le long-métrage. Bon, par contre, aux rayons des méchants, celui-ci est l’un des plus clichés que j’ai pu voir dans un film.

Enfin, à l’instar des deux autres, Cinquante Nuances Plus Claires m’a bien fait rire à certains moments. Et je remercierai toujours E.L. James d’avoir écrit cette réplique qui restera dans les an(n)ales du cinéma : « But babies happen when having sex and you and I have a lot of that! » Je crois que c’est ma favorite de toute la saga. Et puis, Fifty Shades ne serait pas Fifty Shades si les films n’étaient pas involontairement drôles par moments ! On n’oubliera pas non plus les fameux flashbacks finaux qui rappellent inévitablement ceux de Twilight.

Pour conclure, j’adore ce dernier film ! Je ne m’en lasse pas quand je le revois. De plus, il me rappelle de bons souvenirs.

Lire mon premier avis ici.

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En conclusion…

Pour moi, la saga Fifty Shades est un vrai plaisir coupable. J’ai conscience que ces longs-métrages ne révolutionnent pas le cinéma, loin de là. Mais personnellement, quand je les regarde, c’est pour débrancher mon cerveau après une bonne journée de travail.

De plus, ma lecture récente de Darker et de Freed m’a aidé à les apprécier davantage. Pour être franc, si je ne les avais pas lus, je n’aurais sans doute jamais revu les films. J’en viens d’ailleurs à faire un reproche à cette saga : être un copier-coller (ou presque) des bouquins. En dehors des fans, qui connaissent déjà l’histoire et, donc, les personnages, les autres ne seront pas séduits par cet univers (surtout quand les actes des deux héros ne sont pas aussi bien expliqués et justifiés que dans les romans).

Enfin — c’est flagrant qu’on s’en rend du début à la fin de cette saga —, c’est clairement une fanfiction de Twilight. L’équipe des films s’en est vraiment inspirée au point de reproduire les scènes et les décors des films vampiriques (cf. les flashbacks d’Anastasia dont je parlais plus haut). Mais bon, en tant que fan de Twilight, ça ne me dérange pas.

Voilà pour ma rétrospective de la saga Cinquante Nuances au cinéma ! Et vous, avez-vous regardé les films ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis sur la question en me laissant un commentaire !

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